Une nouvelle parenthèse dans ce récit mais cette fois, elle est destinée à l'entité démoniaque qui hante encore de nos jours les entrailles de l'Arcadia, Klaus.
Que dire de cette forme de vie. Elle est tout simplement l'œuvre du diable et à la solde de ce dernier.
Klaus avait été un Roi vampire. Avant cela, un simple mort vivant et certainement un humain au commencement. L'organisation secrète, qui avait pisté Klaus durant une partie de sa vie vampirique, n'avait pas pu retracer son existence humaine.
Sa naissance en temps qu'être de la nuit n'a jamais été élucidée, comme le nom de son Sire également. Une note dont on ne connaît ni la date, ni son auteur traînait dans son dossier. Celle-ci sous entendait qu'il serait un descendant de la quatrième lignée de Caïn. Elle ne fut pas approuvée et pour cause. Je vous explique cela un peu plus loin dans ce récit.
Les premiers écrits de cette organisation secrète, l'Ordre du sang des Mânes qui dataient du XIII siècle parlaient de lui comme d'un mercenaire des mers sévissant sur les eaux de la mer noire et de Méditerranée. Il était déjà un capitaine pirate redouté à cette époque.
Son navire se nommait le Death Shadow qu'il céda à son amour perdu Esmeralda après l'avoir délaissé comme vous le savez pour l'Arcadia.
Donc, en ce XIII siècle, Klaus vivait déjà de combat sanglant et de pillage. Tout navire croisant son chemin était à coup sûr perdu. Aucune pitié, aucun remords envers son ennemi, ni même envers son équipage pour lequel il avait une grande estime pourtant. Klaus appréciait leur loyauté envers lui malgré leurs natures différentes. Le capitaine faisait régner un climat hostile sur le Death Shadow. Il encourageait ses hommes à se battre sans pitié avec leur opposant mais aussi entre eux, lui y compris. La loi du plus fort était une règle d'or.
Il était certainement jeune vampire en ces temps, sans Sire pour le guider. Il connaissait que la brutalité pour arriver à ses fins. Il était si fort par sa nature de vampire, il ne craignait personne. Habileté à l'épée, rapidité de mouvement, force physique faisaient de lui une bête de combat. Son comportement changea au contact d'Harlock.
Comme vous le savez, Harlock mit plus d'une année à accepter ce qu'il était devenu. Néanmoins, il n'avait pas oublié les valeurs que son père lui avait transmise : la pitié, l'empathie, le respect et bien d'autres encore. Et la chose la plus incroyable et que, malgré tout, ses émotions et sentiments humains étaient intacts. L'élève éduqua le maître.
Harlock ne supportait pas que Klaus soit aussi cruel. Doucement, à force du temps, Harlock transmit ses morales et valeurs à son Sire. Klaus s'adoucit et enfin leur existence pouvait suivre le même chemin.
Le Capitaine du Death Shadow accumula une richesse considérable par ses nombreux pillages et bien évidement des ennemis aussi.
Sa réputation de pirate sanguinaire était bien établie et il en était fier. Sa tête fut mise à prix dans tous les pays bordant la mer Noire et la méditerranée. Impossible pour lui de naviguer sans avoir une multitude de corsaires à ses trousses et bien d'autres ennemis.
Puis fut un temps, d'après les premières notes officielles de L'Ordre du Sang Des Mânes, lassé d'être poursuivit sans relâche, il décida de s'exiler en eaux inconnues, vers l'océan atlantique, l'histoire de souffler un peu. Voguer vers de nouveaux horizons le délasserait de cette pénible routine, pensait-t-il. Au Portugal, il fut engagé par un richissime homme d'affaires qui voulait se rendre sur des terres vierges vers l'ouest.
Après s'être mis d'accord sur les points essentiels de leur association, le portugais remit à Klaus une carte de navigation pour rejoindre les terres qu'il venait d'acquérir. L'homme conseilla fortement à Klaus de l'étudier avec précision, surtout pour l'approche des rivages de ces atolls. L'erreur n'était pas permise.
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Les concubins du mal
FanfictionIl est rare dans ce monde qu'un prédateur et sa proie se lient en amitié, plus d'affinité n'est même pas envisageable mais « le cœur à ses raisons que la raison ignore. » (Blaise Pascal). Réussiront-ils à braver toutes ces tempêtes qui barrent la ro...