Chapitre 6

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Dans la peau d'un loup?... J'ouvris délicatement l'ouvrage qui me semblait tellement ancien, que je ne serais aucunement surprise si les pages n'étaient que poussières. Et pourtant, chaque mots, chaque phrases et chaque pages étaient intacte, hors du temps.
Le récit débuta par...

" Cher journal, ce que j'ai vu aujourd'hui, en ce 12 décembre 1959, est fascinant et troublant. L'horloge indiquait 18h12, une heure assez tardive en cette période d'hiver, mais je n'étais nullement fatigué. Je décida alors d'aller chasser à la foret, comme à mon habitude. Il faisait nuit, mais armé de mon fusil je n'avait pas peur. le gibier fut absent, je décida donc de rentrer. Et là, en me retournant, je fis face à un loup. Une situation que je n'avais jamais connu auparavant. Non. Ce n'était pas un loup, mais une sorte de créature inconnu, terrifiante qui s'apparentait à un loup mais qui pourtant se tenait sur deux pattes. La bête ne fis aucun bruit, moi non plus. Et alors que je m'apprêtait à tirer, je vis dans ses yeux une lueur indescriptible qui me paralysa totalement. Je pensait alors mourir lorsque celle-ci accouru vers moi, mais elle ne fis rien d'autres que de me griffer."

Je m'arrêta de lire quelques secondes, et chercha au quatre coins du livre, une quelconque trace de l'auteur. Rien. Je restais perplexe devant ce récit qui me semble surnaturel. Sans doute l'homme qui a écrit ça devait être en état de choque. Qui ne l'aurait pas été face à un loup? Ses paroles sont pour moi le récit d'un homme troublé, il l'a d'ailleurs lui même dit. Ce livre est à tout les coups le journal d'un fou, une littérature qui ne m'étonne pas d'abuela. Mais pourquoi, dans la peau d'un loup?
Je décida donc de continuer ma lecture et tourna délicatement la page:

"Cela fait très exactement trois semaines et deux jours que la créature m'a griffé. La plaie est maintenant presque guérit mais je me sent different. J'entend des choses que je ne devrait pas êtres en mesure d'entendre. Aujourd'hui, alors que je fumait en lisant, j'ai entendu des pleurs. Je suis alors sortit pour voir d'où cela provenait mais rien. Ce n'est qu'après environ deux ou trois minutes que je vis une mère, marchant, en ayant à son bras un jeune garçon qu'elle essayait tant bien que mal de calmer. Ils étaient bien trop loin pour que je puisse les entendres, pourtant je l'ai fait, j'ai entendu. Tout porte à croire que cette bête m'a transformer. Qu'etait-elle? Et que suis-je maintenant? C'est decidé, j'annonce ici le début d'une recherche scientifique, ayant pour but d'étudier ces phénomènes inconnus qui m'arrivent. Ainsi que la provenance de la créature."

J'eu à peine eu le temps de finir la lecture de la phrase que j'entendis la porte d'entrée claquer. Abuela était rentrée. Je referma aussitôt le livre et le reposa délicatement à l'endroit exacte où je l'avait trouvé. Je mourrais d'envie de continuer ma lecture, mais mon instinct me dit qu'abuela ne serait pas contente si elle apprenait que jetais entré dans cette pièce. Dans sa piece. Je me précipita alors hors de sa chambre et couru jusqu'à la mienne pour finir par sauter sur mon lit. Je pris la premier chose qui me vint et fit semblant de m'y intéresser.

-" je suis rentrée Poppy, ta journée s'est...pourquoi est ce que tu observe une boite de tampons de cette manière?"

-" Heu... Je lisais, tu sait personne ne lit jamais ça et pourtant, c'est écrit alors..."

Abuela se mis alors à rire. Mince, elle doit me prendre pour une tarée maintenant. Et tandis que je fit semblant de rire avec elle, mon esprit divaguait sur les pages que je venait de lire.

Le soir venu, je n'arrivais pas à dormir. Je me mis alors à penser à mon ancienne vie. Mais la fatigue me rattrapa bien vite, et rapidement le sommeil s'empara de moi.

L'atmosphère était lourde, suave, humide et mes membres engourdis. Une odeur de cramer vint alors dissoudre mes narines et c'est alors que que j'ouvrit les yeux. Ma chambre était en feu, un feu qui se rapprochait de moi menaçant de m'emporter à tout jamais dans ses flammes. Je me debattais, criais, essayais d'échapper à cette enfer qui me brulait la gorge et me tordait le ventre. Soudain, je sentis de chaudes mains se poser sur mes joues.
-" Poppy, Poppy je suis là, n'est plus peur "

Alors tout ça n'était qu'un cauchemar? Ma chambre ne brulait pas, les murs de brunissait pas et moi et je n'étais donc que dans mon lit. Entourée des bras d'Abuela qui séchait doucement mes larmes. Elle murmura ensuite quelque chose en regardant par la fenêtre, cela sonnait comme de l'espagnol. Mais je ne pus entendre ce qu'elle disait, le sommeil s'emparant lourdement de mon corps , encore une fois.
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Tadaaaaaaa! Poppy qui lit des boites de tampons c'est drôle non? 😆 💋

Dans la peau d'un loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant