Chapitre 30- La Rose Sanglante

291 20 79
                                    

Mon réveillé fut agité… J'étais en sueur, complètement essoufflé. 

Une demi heure plus tard, je cherchais un sens à ce rêve aussi déroutant que terrorisant. Était ce un avertissement, une prémonition… Ou juste le fruit de l'imagination d'une fille seule et perdu en territoire ennemis ? 

En tous cas, dans mon rêve, le message était on ne peu plus claire. Le croissant violet, et le Corp gisant des garçons voulait dire que c'était moi qui les avait tué.

Mais, cette nuit froide et noire ? Vais-je devenir comme les autres dieux ? 

Je secoua la tête pour faire sortir toutes ces affreuses idées de mon esprit. Reprends toi Ofucius ! Ce n'était rien de plus qu'un rêve ! 

Où alors… 

Était ce pour me prévenir qu'il se passait quelque chose de grave au sanctuaire ? 

NON NON NON NON NON !!! Un rêve, rien de plus qu'un rêve ! 

Que quoi, cela ne me coûterait rien d'aller leur rendre une petite visite. D'aller lui rendre visite. 

Je regarda l'heure: cela faisait une heure que je dormais, et les jumeaux n'étaient toujours pas là, donc champs libres. 

J'ouvris une brèche vers la surface au milieu de la pièce et m'engoufra dans le cercle, en priant de toute mes forces : je n'étais pas très doué pour la manipulation de l'espace, un faux pas et je me perdais dans les méandre de la galaxie… je marqua le sceau de la maison des poissons, en espérant réussir à me faire discrète avec mon cosmos d'éléphant. 

Quand mon pied retrouva un vrai sol, la lune éclairait mon visage. Je me trouvais au sommet de la colline rocheuse, prêt de la maison des poissons, à l'opposé de la roseraie. 

J'avança pour pouvoir apercevoir ma maison dans son intégralité : le Sanctuaire semblait très bien se porter dans ce calme olympien que la nuit imposait.

Cette vue eu l'incroyable pouvoirs d'étouffer toutes mes craintes. Les odeurs, cette atmosphère si particulière de cet endroit hors du temps, c'est ça qui m'apaisai après une mission. 

Mais, quand je descendi de mon petit nuage, quelque chose remplaça ma peur: l'excitation grandissante. Pire qu'une gamine à Noël. Une délicieuse excitation, qui me prouvait que inconsciemment, je mourrais d'envie de la voire. 

J'ai donc dévalé la pente pour le rendre à la porte dérobé de la maison, donnant à cet direct aux quartiers privées. Et c'est non sans trembler, que je tentais de rentrer de la manière la plus discrète possible: la lune était haute, et il devait très certainement dormir. 

Mais cette excitation abusive s'évanouit rapidement quand parvenaient à mes oreilles des gémissement d'agonie quand je posa le pied sur le marbre de l'intérieur du temple.

-Albafica ?... appelais je en entrant dans la chambre. Qu'est ce que- putain. 

Il était étendu sur son lit, la tête dans les grap, comme pour étouffer ces gémissement, les deux mains plaqué sur la cuisse. 

Je me précipita à son chevet, lui agrippa les épaules et le retourna non sans aucune délicatesse. 

-Qu'est ce que qu'il t'es arrivé ?! 

Albafica avait les dents serré, les larmes aux yeux. En voyant qu'il n'était clairement pas apte à me répondre, je décida de faire l'inventaire des dégâts moi même. 

J'alluma la lampe à huile avec une petite châtaigne, et fus horrifié par l'état de son corps. 

Son torse était parsemé d'entailles superficiel, une énorme blessure maladroitement nettoyer et bandé, et enfin, sa cuisse… Elle était tout aussi mal rafistoler que son épaule, mais elle devait saigner dix fois plus. 

Saintia Ofucius [Saint Seiya The Lost Canvas]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant