chapitre1

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Un jour alors que je venais de rentrer de l'université,mon oncle me proposa de l'accompagner dans la ville voisine pour rendre visite à une tante qui venait d'accoucher.
C'était un week-end et je n'avais plus de devoirs programmés,épuis la ville était à seulement 100km,donc j'ai accepté.

Nous primes la route,tout se passait bien jusquà la sortie de la ville.
Nous vîmmes s'approcher progressivement de la voiture plusieurs hommes armés.Ils portaient de longs boubous et des foulards pour cacher leurs identités.Nous pensions tout d'abord à un braccage,alors mon oncle sortit tout ce qu'il possédait de précieux.Moi je n'avais rien sur moi si ce n'étaient mes vêtements et mon téléphone,et j'étais disposé à le leur donner si c'était nécessaire.Mais plus ils approchaient,et plus c'était évident qu'ils ne venaient pas pour braquer.Ils brandirent leurs armes en notre direction en nous criant de sortir de la voiture.Nous nous exécutâmes sans tarder.

"passez devant!"
Ce que nous fimes sans s'échanger de regard,et sans broncher.Eux aussi étaient très silencieux,on entendait que le bruit de nos pas et la sensation des armes pressées contre nos dos devenait de plus en plus forte et terrifiante.J'ai toujours eu un retard de réaction.Face à des situations qui mettraient peut être en panique tout un village,moi je restais calme,pas parce que j'avais le sang froid,mais plutôt parce que l'information n'était pas encore arrivée au cerveau avec toute sa signification conséquente.C'était le cas à ce moment là,je me pliais aux ordres de ces hommes, je ne voulais pas faire quoique ce soit qui pourrait nous porter préjudice,surtout que mon oncle n'était pas tranquille.Je n'avais pas besoin de le regarder,sa respiration saccadée me laissait clairement comprendre qu'il avait peur pour sa vie,et qu'à tout moment il pourrait faire quelque chose qu'il ne devrait pas.

Ils nous conduisirent dans une sorte de cabane,il y avait d'autres hommes comme eux assis juste devant.Ils ne nous ont rien dit,seulement de s'assoir,de ne pas se parler,ni essayer quoi que ce soit pour s'enfuir.Nous ne parlions pas,nous ne chuchotions même pas,nous n'avions rien à nous dire de toute façon.Nous savions que la situation dans laquelle nous nous trouvions était des moins ordinaires et nous ne savions quoi faire pour résoudre cela.Tenter quoi que ce soit reviendrait à se suicider;la seule personne capable de nous sauver était Dieu.

Sauvé par la GrâceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant