Red Snitch - Tome 1 (KidLaw)

2 - Première impression

Eh ! Voilà le deuxième chapitre :) 

Je suis contente j'ai un peu d'avance, j'espère que je pourrais publier régulièrement. Au moins une fois par semaine si j'en ai l'énergie. 

Concernant ce chapitre, je me suis fait plaisir. En tant qu'ancienne victime de harcèlement scolaire, j'aime beaucoup écrire des scènes où les protagonistes humilient des bullies tout nazes. Enjoy. J'aurais voulu avoir cette répartie à l'époque.  

C'est aussi l'occasion d'introduire des têtes connues ! :) On va voir si vous arrivez à deviner qui sont ceux que je n'ai pas nommés. Bonne lecture ! (Et petit TW : suicide)   

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8h00.

Une épouvantable sonnerie retentit dans tout le dortoir avant qu'une voix cathartique ne se mette à résonner à travers les murs. 

— Bonjour à tous et bon courage pour passer une bonne journée. Pour l'instant ça s'annonce plutôt mal, il pleut. 

Ah, ravi de l'apprendre. 

— L'horoscope du jour. Les Capricorne : rangez vos affaires, bon sang. 

L'horoscope ? Mais qui fait ses annonces ? Décidément ; d'abord un alligator, puis un dortoir digne d'une jungle et maintenant un élève endormi qui fait de l'astrologie en guise d'annonce matinale. Où suis-je donc tombé ? 

Je remue et grogne dans mon misérable lit, encore ensuqué. Comme d'habitude, malgré ma fatigue, je ne me suis endormi que vers quatre heures du matin. Je pouvais compter sur mon insomnie pour m'épuiser dès le début. J'espère qu'ils servent du café dans ce foutu bahut sinon je ne vais pas tenir la journée. Et d'après l'accueil que j'ai reçu hier, j'ai plutôt intérêt à être sur le qui vive. 

Je me lève péniblement et me traîne jusqu'à l'évier de la petite salle de bain. Je vois ma tête dans le miroir et je grimace. J'ai vraiment la tronche d'un mec qui sort de l'hôpital, avec un peu de chance ça va me servir à repousser d'éventuels ennemis.

Je me passe la main sur le visage : ça va, pas besoin de me raser. J'ouvre le robinet et me rince à l'eau glacée, afin de me donner un petit coup de fouet. 

J'ouvre la petite armoire à la recherche d'une serviette et je remarque un détail que je n'avais pas vu hier lors de ma première inspection. Au-dessus du miroir, il y a une petite figurine en métal. Elle est grossièrement sculptée, mais je reconnais des bras, des jambes, une tête, des articulations pour les relier – plutôt bien placés d'ailleurs – et quelques détails comme des yeux ou des doigts. Elle est faite main, avec des trombones, des écrous, des vis, des machins que je ne reconnais même pas. Qu'est-ce que ça fout là ?

Je suppose que ça appartient à mon copain de chambrée. Je me demande pourquoi il se trimbale un truc pareil. Ca ne m'apprend pas grand-chose sur sa personnalité, à part qu'il ramasse peut-être les trucs qu'il trouve par terre.

Après un minutieux rituel d'hygiène, je retourne prendre mes affaires. J'aurais bien besoin d'une douche mais je la prendrais ce soir. C'est peut-être absurde mais vu les bruits de cavalcade que j'entends dans le couloir, je suppose que tout le monde s'y précipite à cette heure-ci, et je préfère éviter la foule pour me laver. Je suis pudique et je ne suis pas assez audacieux pour que mes premières rencontres avec les autres résidents se passent à poil. 

Je ne me prends pas la tête sur mes fringues, j'enfile un hoodie noir, un jean et c'est marre. Je ne sais pas si j'ai besoin d'autre chose ? Du papier ? Un stylo ? Je suis presque sûr que de toute façon je suis censé trouver ça tout seul. Je me contente de prendre mon téléphone après l'avoir laissé en charge toute la nuit. Comme prévu, Doflamingo a essayé de m'appeler mais il peut toujours rêver pour que je lui réponde.