Balade en forêt (OS Larry)

OS Larry Stylinson

Harry marchait comme tout les soirs tout les soirs depuis plusieurs mois. Il marchait dans la ville, traversant quartiers en tout genres et s'aventurant dans les sentiers qui sillonnent la petite forêt entourant sa ville natale. Petite ville que l'on pouvait plutôt qualifier de village. Quelques petites boutiques suffisent à faire le bonheur de ses habitants. Deux ou trois épiceries, une pharmacie, une boulangerie et la librairie où Harry travaillait depuis deux ans. Il y avait ses agréables habitudes et s'entendait très bien avec les quelques personnes qui y passait régulièrement. La propriétaire, Amanda, aimait beaucoup Harry et sa simplicité. Jeune homme de 24 ans, vivant seul et rendant visite à sa famille une fois par semaine, ne s'attirant jamais d'ennuis et rêvant d'une histoire comme dans les nombreux livres qu'il empruntait.

Et une de ses habitudes était de marcher, dans le calme ou la tempête qu'étaient ses pensées, peu importe. Il marchait pendant une heure. Ou deux selon ses envies et ses besoins.

Ce soir, il était prêt à marcher deux heures. Ses pensées l'embrouillait, se mélangeaient, se bousculaient, tapant contre ses tempes. Il réfléchissait.

Depuis plusieurs mois, un homme un peu plus vieux que lui de trois ans seulement, venait d'emménager. Il s'arrêtait à la librairie toit les soirs, de 17h à 18h30. Un soir, Harry dû l'aider à trouver un livre, son préféré, avait il préciser au vendeur aux yeux verts. Depuis ce fameux soir, Harry et son aîné passait du temps à discuter. De leur vie, de livres, de voyages, de leurs passe-temps et de leurs passions : une nouvelle habitude à rajouter à la liste du bouclé, mais qui plaisait au deux nouveaux amis.

Et ce soir, Harry se posait des questions, sur Louis et sur lui. Louis est différent et lui même est différent depuis qu'il connait Louis. Tout deux se ressemblent autant qu'ils ne se ressemblent pas mais, plus les jours en sa compagnie passent, et plus Harry est persuadé qu'ils se complètent. La véritable question est : se complètent t-ils? Ou Harry s'imagine t-il des choses de part ses évidents sentiments pour le mécheux?

C'était pour répondre à cette interrogation qu'il marchait. Mais comment y répondre sans connaître le point de vue et l'avis de la personne concerné? Et puis, sentiments amical ou amoureux? Harry était sûr qu'il saurait différencier les deux. Avec toutes ses lectures! Pourtant, une fois devant le fait accompli, une fois entré dans le tourbillons de sentiments que provoque Louis, il se rend compte que rares étaient les fois où il s'était retrouvé si perdu avec lui même.

Et même si Harry ne croit pas en Dieu, la présence de l'être perturbant ses pensées sur le terrain de foot à une centaine de mètres de lui le fait se remettre en question pour deux raisons : Louis est il le dieu tant admiré? Avec ses yeux aussi bleu que le ciel d'été, ses cheveux châtains plus ou mois ordonné sur sa tête, sa petite taille qui fait de lui quelqu'un de beaucoup trop mignon pour ce monde et son sourire comparable au rayons du soleil en pleine canicule. Son sourire qui réchauffe les cœurs et éclaire les âmes. Ou Dieu existes-t-il et a placé Louis sur son chemin aujourd'hui mais aussi ce jour à la librairie?

Mais peu importe. Peu importe parce que Harry pouvait regarder son Louis rire, courir et crier les prénoms de son frère et de ses sœurs. Le bouclé avait donc arrêté sa marche pour se focaliser sur la vue et le son du rire du mécheux.

Après quelques minutes à l'observer avec un sourire béat, il avait repris sa route, rentrant directement chez lui. Il n'avait plus besoin de marcher. Il n'avait plus besoin de se vider l'esprit.

Dieu avait visiblement eu raison de ses pensées. En choisissant de mettre Louis sur ce terrain de foot en riant aux éclats, il avait choisi de rendre Harry à l'évidence : Harry était amoureux de Louis. Et le sourire béat que le bouclé avait aperçu sur le doux visage du châtain lorsque ce dernier l'avait vu lui a confirmé ses doutes.

Oui, Harry aimait Louis, mais Louis l'aimait aussi et ils étaient autant niais l'un que l'autre.

FIN