Just Three Days...I'm sorry my baby

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Quand je pense à tout ce qu'on a vécu, tout ce qu'on a traversé ensemble, toute cette vie qu'on a gâché à se cacher mais en même temps c'est pour une merveilleuse personne qu'on l'a fait.

Un petit ange tombé dans notre vie, un merveilleux petit ange, notre magnifique petit garçon.

Et maintenant, nous allons mourir, ou pire torturé. Quelle malchance quand même, nous qui avons, par trois fois, défié son autorité, sa place et son pouvoir.

Je ne sais pas s'il viendra en personne, car après tout, un autre petit garçon est menacé. Mais ça rendrait notre sort encore pire si ce n'est pas lui qui vient.

Si c'était lui, il nous tuerait juste, sans mal, voir nous laisserait en vie, mais tuerait notre petit garçon à mon amour et moi.

Ce que nous ne supporterons pas, nous le défendrons certes mais nous n'y survivrons sûrement pas.

Alors que si c'est quelqu'un d'autre, l'un de ses mangemorts, nous aurons peut-être, certes, une petite chance de nous en sortir mais le problème c'est en quel état nous allons nous en sortir. Nous serons sûrement torturés puis tués voir même pire.

C'est pour cela que j'ai envoyé mon petit garçon chez sa grand-mère comme ça, si des mangemorts ou Voldemort se pointent à notre maison, mon bébé sera hors de danger.

Depuis quelques jours, j'ai un pressentiment, un mauvais pressentiment. C'est quelque chose que je peux, certes, expliquer avec la venue prochaine, la mauvaise venue. Mais je sens que ça va au-delà de cela.

Nous sommes en danger mais d'autres aussi. Je pense que nous ne sommes pas les seuls qui auront de gros ennuis dans les prochains jours.

J'ai peur pour tous nos amis, je sais que nous, nous sommes condamnés, c'est un fait, une réalité. Mais nos amis, eux, peuvent s'en sortir, après tout, ils sont mieux cachés que nous, et ils ont un gardien.

D'ailleurs en pensant à cela, je me rends compte que notre protection n'est pas aussi renforcée que celle de nos amis, de l'autre famille concernée par cette maudite prophétie de malheur.

Nous, nous avons que des protections autour de la maison mais sans plus, nous avons des sortilèges de repoussement que ce soit moldus ou sorciers, de sortilèges de protection de la maison.

Je ne suis pas jalouse mais c'est de la sécurité de mon enfant qu'il s'agit, je me dis que j'aurai dû demander plus de protection, plus insister. Je me dis que c'est peut-être MA faute si mon fils va courir un danger, si mon mari et moi allons probablement mourir.

Soudain, j'entends les barrières de protection trembler. C'est le moment, ma fin, la fin de toute ma vie, la fin de mon mari, la fin de la vie en "famille" avec mon fils.

Je prends vite un papier, je raconte dedans à mon fils, pour lui plus tard, combien je l'aime, combien je suis désolée, combien il ne doit pas pleurer notre mort, jamais, et combien son père et moi sommes fières de lui et qu'on le sera quoi qu'il fasse.

J'envoie, dès que j'ai fini, mon patronus pour Augusta, ma belle mère pour lui dire que dans quelques minutes, nous serons morts, que dans quelques minutes, elle aura officiellement la garde de son petit fils.

Mon mari pose sa main sur mon épaule, il tressaillit en sentant les premières protections sauter, il me prend dans ses bras, m'enlace, m'embrasse et me conduit jusqu'à la chambre de notre fils, Neville.

C'est là qu'on a décidé que notre vie aller se finir même si on espère en ressortir vivant, mais cet espoir se perd peu à peu, au fur et à mesure que des voix, qu'on reconnu assez facilement comme celles de Bellatrix, de son mari, Rodolphus et du frère de celui-ci, Rabastan.

Nous nous regardons avec Frank, nous nous embrassons pour ce qui est, notre dernière fois. Puis nous nous asseyons par terre et fermons les yeux.

Puis, nous sentons le premier des Doloris qui nous rendrons, quelques heures plus tard, dans une folie profonde.

Quelle tristesse quand même, deux jours plus tard, Harry Potter vaincu le Seigneur des Ténèbres : Voldemort. Quelle tristesse, à deux jours près, nous serions en vie, car pour moi, être dans un état de folie, c'est être dans un état entre la vie et la mort.

Mon pauvre Neville, tu vas devoir vivre avec le fait que tes parents sont en vie mais même pas en état de te reconnaître. Que nous te regarderons mais nous ne te verrons même pas et ne te reconnaîtrons pas.

Tu vas devoir vivre avec le fait que trois personnes ont mis fin à la vie de tes parents, alors que ces trois personnes auraient attendu trois jours de plus et tu serais dans mes bras, dans les bras de ta mère alors que ton père nous entourrait de ses bras musclés, ah qu'est-ce que j'aimais être dans ses gros bras !

Mais non, tes parents vont finir leur vie à l'hôpital et tu vas vivre avec ta grand mère, une bonne femme, certes, mais assez stricte.

Je finis sur cette phrase : je suis désolée mon fils, désolée pour la vie que tu auras, sans famille, enfin il y a toujours ta grand mère mais ça ne sera jamais pareil qu'avec tes parents, désolée pour la faible protection que nous t'avons apporté et désolée parce que nous n'avons pas su te protéger.

Alors désolée mon fils mais sache qu'on t'aime plus que tous. Retiens juste que : maman t'aime, papa t'aime, reste sain et sauf, sois fort.

Je t'embrasse fort mon bébé, maman.

Xx***Xx

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