Attack on titan : The story of the cursed child

- Chapitre VII - Révélation et Exutoire

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Les ruelles de la ville à peine éclairées par les quelques torches suffisent néanmoins à ce que j'arrive à me diriger. Il y'a de cela cinq heures, j'apprenais que dans ving-quatre heures on me retrouverait sur un cheval à l'extérieur des murs afin de sécuriser la route à partir de Karaness pour la prochaine expédition du bataillon.
Pourquoi sniffeur a-t-il décidé de me garder dans son équipe au juste ? De toute évidence une réponse bien obscure à ma connaissance pour le moment. Et je pense ne pas vouloir l'apprendre.

Me voilà donc en train de zigzaguer dans les nombreuses et sinueuses ruelles de Karaness en quête de réponses. À savoir, atteindre la bibliothèque royal et plus particulièrement les archives recensant la population des murs sur les dernières années.
Je ne sais pas si je vais trouver des choses intéressantes, mais j'ose naïvement espérer trouver des informations sur mes parents en plus de potentiels infos sur d'étranges événements en lien avec les titans.

Bientôt, j'entrevois enfin le large bâtiment de pierres s'élevant majestueusement au centre d'une place qui, j'en suis sûre, doit être absolument charmante de jour avec ces fontaines et ces nombreux carrés fleuris.

Inutile de dire que m'infiltrer à l'interieur fut un jeu d'enfant. En revanche le manque de luminosité flagrante, elle, ne me facilite pas la tâche. Loin de là. Je ne compte même plus le nombre de recoin en bois ou de rangé de livre bien poussiéreux, avec un manque flagrant et malheureux d'entretiens, que mon pauvre visage ou mes pieds ont pus rencontrés. J'ai juste envie d'en finir et vite et retourner me coucher.

Mes doigts, flottant à l'aveuglette dans l'espace quasi sombre de ce lieu, finissent finalement par touché du bout de la pulpe d'abord puis concrètement l'architecture de ce que je suppose être une rambarde en bois associé à un escalier. Mes pas, hésitants, gravissent une à une les marches grinçantes qui ne manquent pas de me rendre nerveuse à l'idée de finir le pied coincé bêtement dans l'une d'elle. Ce serai effectivement bien cocasse de retrouver un intrus pris la main, ou plutôt le pied dans mon cas, dans le sac et une soldate de surcroît.

J'arrive bientôt à l'étage, sans encombre, et continue de longer le mur de pierres froides jusqu'à croiser la route d'une porte en bois. Mon cœur, depuis le début de ma fugue en passant par la fenêtre de mon dortoir pour m'introduire ici, bat la chamade et cogne douloureusement fort dans mes oreilles. Outre la peur de me faire pincer par sniffeur à mon retour ou pendant mon absence, je dois avouer avoir une quelconque crainte à l'idée de croiser une âme non souhaitable en ces lieux ou pire encore, chuchote mon esprit surnois, notre cher Kenny l'égorgeur.

Si la première et la dernière ne méchante guère, la seconde en revanche, bon, qui pourrait bien me soupçonner si je laisse un cadavre derrière moi ?
...
Me voilà à préméditer la possible mort de quelqu'un. Je ne préfère pas m'attarder sur ça, de toute façon dans mon cas je devrais forcément un jour ou un autre faire le sale boulot.

J'entre dans la pièce, après m'être assurée que la porte n'était pas fermé à clef. Merde... C'est pourtant bien les archives, j'en suis sûre, après être venus une fois pour du repérage je ne peux pas me tromper. Mais vus que ce n'est pas fermé à clef, pour des archives ça craint. Quoique... Si on prend en compte le fait que les livres sont poussiéreux et donc sûrement inutilisés, quels risques y'a t'il à laisser cette porte ouverte ? Surtout que ça ne doit pas intéresser grand monde de venir ici par effraction pour consulter de vieux documents et puis n'en parlons pas en journée quand la majorité de la population a autre chose à faire.
L'espoir subsiste.

Ce n'est qu'au bout d'une recherche d'une heure, dont vingt minutes à trouver une lanterne traînant par là et l'allumer, que je tombe sur quelque chose d'intéressant.
"Irma et Goerge Verwünscht - confidentiel"