Un réveil difficile, j'avais passé la soirée de la veille à pleurer et écrire mon étouffement et avait finis par m'assoupir vers 1h du matin. Tout va bien dans ma vie, ne vous inquiétez pas . J'ai de bonnes amies, une famille unie et aimante, pas de trop gros problèmes d'argent... alors pourquoi suis-je si triste me diriez-vous? Voilà, parce que je suis monstrueuse.
Les heures passaient et je me sentais si fatiguée que je n'avais pas besoin de travailler sans répit ou porter un masque souriant pour m'empêcher de penser trop. Un vide occupait mon être tout entier et cette état de non-existence n'était pas pour me plaire. Je nommais cette période de vacuité intérieur: le stade "neutre" ou "néant". Je détestait cette période aux apparences simples, plus que ces crises de pleurs incontrôlées, pour l'unique raison que cette impression vague de ne rien ressentir me rendait folle. Je ne savais plus si je souffrais réellement ou si je m'imaginais tout dans ma tête dans un besoin urgent d'amour et de réconfort.
Mon esprit oscillait ainsi quotidiennement entre réalité et fiction. Ma capacité d'imagination était telle qu'il m'arrivais souvent de me noyer dans mes songes et de faire exploser toutes ses émotions qui, jamais, n'avais le privilège d'être exprimer. Penser à la mort d'un proche , une tentative suicidaire ratée ou encore une maladie grave me rendais à fleur de peau plus que dans la réalité et me faisait éclater en mille morceaux. Cette sensibilité, associée à mon manque évident d'humour et de second degré, m'avais souvent amené à subir : soit les moqueries blessantes de ma mère, soit les discrets regard ennuyés et apitoyée de mes camarades.Bref... j'étais différente et je le sentais. Je l'acceptais. Mais vint l'âge des questions existentielles et je coulais calmement. Aujourd'hui, je coule encore... arborant mes plus beaux sourires : les plus vides de sens.
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Partir ... En Fumée
Random- Pour moi, écrire, c'est vivre. Joie, désespoir, message d'amour, pensée positive ou négative, pleurs, rire. Recueil de pensées qui, peut-être, prendra fin demain. Fille dépressive qui écrit pour laisser place à l'illusion d'un quelconque espoir...