Femme adultère?

22

Lorsque nous sommes arrivés chez Loïc, la maison est effectivement très grande et très calme.
C'est une grande maison en étage.
L'extérieur est carrelé alors qu'à l'intérieur les murs sont peints en rose pâle et blanc.

-C'est mignon chez toi. Dis-Je en regardant un peu partout

-A cause du rose? C'est une couleur comme les autres. Tente-il de se défendre

Nous pénétrons dans la salle de séjour.
Les canapés sont blancs immaculés, la table est doré. La petite moquette noire me fait penser à la peau d'un chat.

-Je reviens dans un instant. Tu veux se l'eau ou du jus?

-De l'eau.

J'ai soif comme un chameau

Il est revenu quelques minutes plus tard avec de l'eau.

-Bon, dit-il en se levant. Je vais te montrer ta chambre, tu rencontreras les travailleurs demain.

-D'accord.

Nous montons à l'étage avant de nous retrouver sur un énorme couloir.

-J'ai mis ce tapis rouge dans le délire de me prendre pour un président. Dit-il en souriant

Je réponds à son sourire sans rien dire. Je suis exténuée.

Ensuite nous pénétrons dans une chambre.
Murs beiges, le lit au milieu de la pièce, une petite moquette comme celle du salon. Une commode sur laquelle des fleurs sont posées, un bureau à côté de la fenêtre et une porte à gauche de la pièce.

-Tu peux rester ici jusqu'à ce que tu décides de retourner dans ton foyer. Sois vraiment à l'aise.
Moi je suis épuisé, je dois me reposer.

-Merci infiniment Loïc. Je partirai le plus vite possible pour ne pas être une charge pour toi.

-De grâce, préviens -moi avant de partir. La cuisine est bas, tout est dans le frigo.

-Merci mais je n'ai pas faim.

____

J'ai passé la nuit éveillée, pensant à ma famille.
J'espère que Baraka se sent bien. Ma pauvre petite fille.
Maurice je suppose qu'il est toujours furieux.
Et ma pauvre mère se dit qu'elle vient de perdre un deuxième enfant. J'aurais dû lui dire où je partais pour ne pas l'inquiéter.

J'étais à califourchon sur le lit lorsqu'une femme se mit à cogner à ma porte.

-Madame Bambi, vous m'entendez? Dit-elle de l'autre côté de la porte.

Je m'empresse d'ouvrir.

-Bonjour. Dis-je à la dame vêtue d'une longue robe en wax bleu rouge

-Bonjour. Je suis Safi, la femme de ménage. Monsieur Loïc m'a demandé de vous signaler que le petit-déjeuner est prêt.

-Ah merci. Je descends dans dix minutes le temps de me laver.

___

Loïc est assis dans la salle à manger devant sa tablette en train de lire je ne sais quoi.

La salle est lumineuse, calme et surtout il y a une très bonne odeur.

-Bonjour Loïc.

-Bambi! Je ne t'ai pas réveillée j'espère ?

Nous nous faisons rapidement trois bises.

-Non, t'inquiète.

Il m'a présenté le menu. Jus, lait, café, pain, croissant, omelette, chocolat, fromage.
Je n'avais pas très faim. Je me suis contentée d'une tasse de lait, de pain et de l'omelette.

Je mangeais en silence, étant donné que monsieur était très concentré sur ce qu'il lisait.

J'en ai profité pour l'observer. Hier nous nous sommes rencontrés dans le noir, c'était impossible de l'observer.
Il est d'un noir légèrement foncé, un nez fin, des lèvres pulpeuses légèrement rouges.
Il a une longue barbe, le crâne rasé, de petits yeux marrons, une pomme d'Adam saillant.
Il a une carrure imposante. C'est sûr qu'il fait de la muscu.

Sentant mon regard sur lui, il me lance un regard accompagné d'un large sourire.

-On dirait que tu n'as pas faim. Me dit-il en déposant sa tablette.

-Pas tellement. Toi non plus on dirait.

-Hum je suis obligé de manger dans tous les cas. Sinon, tu as bien dormi ?

-Je n'ai pas pu dormir. Ils me manquent tellement.

-Vous campez sur votre position ?

-C'est la meilleure décision je trouve. C'est assez calme ici. Il n'y a que toi dans la maison?