Cerberus MC : DILLON

Chapitre 24 Ysia

Je suis au club quand je reçois un appel, je croyais ne plus avoir de nouvelles puisqu'elle m'a reniée.

"  - Allo ?

- Ou es-tu ? Ton gardien nous a dit que tu ne vivais plus ici !

- Tu es au Texas ?! M'exclamais-je.

Dillon se rapproche de moi.

- Évidemment,  il est temps que je te reprenne en main !

- Et il est temps que tu comprennes que je mène ma vie comme je l'entends !

- OU ES TU ?

- Tu veux savoir ? Très bien ! Je suis dans un club de bikers, ils sont devenus ma famille et je sors avec l'un d'entre-eux voilà !
Oh et on vit ensemble.

- DES BIKERS ?! MAIS TU AS COMPLETEMENT PERDU LA TÊTE !

- Non, pour la première fois de ma vie mes idées sont claires et non embrumées par toi !
Soit tu l'acceptes soit tu disparais de ma vie !

- Que je l'accepte ?! Non mais tu délires complètement ! Stuart est ici, tu cas venir nous retrouver et rentrer avec ton mari !

- Combien de fois il va falloir te le dire ? C'est non !

- J'exige de te voir !

- Si tu y tiens, on se retrouve au café Bun's répondis-je."

Je raccroche et lui envoie par message l'adresse.

- Je viens avec toi dit Dillon.

- Dillon, je vais juste éclaircir la situation repondis-je en sortant.

- Oui et je t'accompagne.

Buté comme il est ça ne sert à rien de discuter.

On prend sa moto pour s'y rendre, ça va achever ma mère.

On entre dans le café et j'ai la surprise de voir mon père avec eux.

- Papa le saluais-je.

Il se lève et me prend dans ses bras.

Quand Stuart s'approche Dillon lui lance un regard noir et passe un bras sur mes épaules.

- C'est... C'est ce loubard que tu fréquentes ? Cria ma mère.

- Ravi de vous rencontrer m'dame lui dit Dillon en souriant.

- Ne l'insulte pas lui dis-je,  arrête d'être aussi méprisante.

- Dit quelque chose cria ma mère a mon père,  elle est en train de tout ruiner pour fréquenter ce... ce...

- T'es heureuse ? Demanda mon père.

- Plus que je ne l'ai jamais été repondis-je.

Il hoche la tête et se rasseoi pour finir son café.

- C'est tout ce que tu lui dis ? Mais enfin elle va nous humilier devant tout nos amis quand ils sauront.

- Fout lui la paix, elle vient de dire qu'elle était heureuse, je n'ai pas besoin d'en savoir plus lui repond-il.

- Je n'accepterais jamais ça !

- Alors sors de ma vie retorquais-je.

- C'est lui que tu choisis ?

- Je l'aime repondis-je,  soit tu t'y fais soit tu restes loin de nous.

Mon père qui en a sûrement assez de ses jérémiades me pose des questions sur l'hôpital et ma vie ici.

Je m'installe,  Dillon a mes côtés.

Mon père et lui se parle normalement .

Ma mère se lève en furie et sort suivit de son petit chien.

- Elle finira par se calmer me dit-il.

- Tu sais bien que ça n'arrivera pas repondis-je.

On discute encore un peu avant qu'il parte en me promettant de revenir me voir.

A l'extérieur,  Dillon m'enlace.

- Aucun regret ? Demande-t-il.

- Aucun repondis-je,  j'ai trouvée ma vraie famille.