Fenêtre à demi-ouverte

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Au Souffle du vent
La Providence se joue du temps,

Dans le même monde 

Cet enfant en surmenage
Tristesse pour son âge,
Ces femmes réprimandées
Par un système sous développé,

Les différences obligatoires
Nées par la même magie
Qui alimente notre vie,
D'une nuance de couleur
Qui déplaît d'une lueur
Bonheur transformé en malheur,

Mais dans ce monde 
Ils sont là comme toi,
Face au miroir
En rigolant
En imitant
En pleurant
Chenapan, aveuglé
Respiration contrôlée,
Leurs Yeux qui épuisent
Cette fille dévisagée par leur regard,

Vertigineuse conclusion
Pour un corps
Pour une parole,
Pour cette fille qui cache ses imperfections
Qui ne sont qu'au fond sa perfection,
Ou pour ce garçon
Changer son il en elle, 
Accoutumance du regard
ne nous juge pas,

Sommes-nous dans le même monde

Ces enfants empilaient en tas de cendre
Et toi gaspiller l'eau en abondance,
L'ère moderne,
L'activisme, plongé dans cette frénésie
Richesse, pouvoir, périr, survivre,

Aucune satisfaction, dérision de pensée
Notre âme souffre trop de légèreté,
Nourrir ce qui est infâme
Nos cœurs coupés en deux
L'accusé serait l'évolution
Mais la vérité s'est transformée,

La joie a déserté
Remplacée par le chagrin,
Elle a cédé sa place
Une autre voie s'écaille sur nous,

Ouvrons la fenêtre sur l'avenir
Laissons nous bercer par les soupirs inexplicables,
Les barrières de l'indifférence,
Nous ne sommes que locataires
Dans ce vaste univers,
Ouvrons notre fenêtre à demi-ouverte,
Que le bonheur s'installe sur terre.


© Meneghetti

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