Enfantain

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Chaque fleur s'évapore
ainsi que l'enfance,

Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige
Valse mélancolique et langoureux vertige,
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Je veux te raconter,
Les diverses beautés qui parent ta jeunesse,
Je veux te peindre, ta beauté
Ou l'enfance s'allie à la maturité,

Du passé lumineux recueille tous vertiges,
Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases,
Pour dire les plus longues phrases
Elle n'a pas besoin de mot

Sa tête se pavane avec d'étranges grâces,
D'un air placide et triomphant,
Tu passe ton chemin, majestueuse enfant,
Tes sourcils méchants
Te donnent un air étrange
Qui n'est pas celui d'un ange
Sorcière aux yeux alléchants.

©Meneghetti

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 09, 2023 ⏰

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