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Austin est bien décidé à l'avoir à nouveau, cette jeune fille aux yeux gris brillants comme des perles, au sourire tendre et sincère, à la peau douce comme les bébés, aux cheveux bruns ondulés tombant en cascade dans son dos, à la voix douce et aux convictions tenaces.

Il n'avait pas voulu la perdre, mais c'est ce qui c'est produit, il a tenté de l'oublier mais en vain, alors il essaye de la reconquérir, la noyant de message et d'appel, de lettre et de petites attentions.

Elle, de son côté, a aussi tentée de l'oublier, elle essaye toujours mais, Austin est toujours dans ses pattes, à la recherche de ce qu'il pourrait faire pour qu'il soit pardonner. Elle tente de lui résister, avec l'aide de ses amies, mais tôt ou tard, elle retombera dans ses bras. Elle essaye de lui pardonner, de lui trouver une excuse à ce qu'il a fait, mais aucun mot ne lui vienne à l'esprit. Forget (oublier en français). Elle sait qu'elle doit l'oublier, ne pas essayer de lui pardonner, le laisser perdre son temps à vouloir la ravoir, mais elle se sent faiblir et laisser lui ré appartenir.

Elle lui en veut, il sait. Il fait des efforts pour paraître meilleur, parfait, des efforts pour être pardonner, elle le sait. Mais aucun des deux n'y arrivera sans discussion.

Il tente de lui parler, mais elle refuse. Alors que c'est elle qui fait un pas vers lui, elle désiste au dernier moment, jugeant mieux de passer à autre chose et se tourner la page.

Si tantôt, elle se retenait de se jeter dans ses bras après le mot laisser dans son casier, tout de suite, à la cantine, elle ne lui laisse même pas un regard, une once d'attention. Il fait tout pour attirer son attention, quitte même à lancer une bataille de nourriture pour la prendre avec lui et s'expliquer seul à seul dans les couloirs vide de l'établissement scolaire.

Il avait réussit, mais avant de passer les portes battantes, une amie était venue la recherchée, les ayant vu partir, lui qui la tirait par le poignet en menant la cadence et ouvrant la route. Elle était derrière, facilement repérable et rattrapable, il aurait du s'en douter, mais il y avait accorder trop d'espoir.

En retournant ce jour-là, chez lui, de la purée et de la sauce tomate partout sur lui, quelques morceaux d'aliments surtout des légumes dans ses cheveux, ses poches, son pull. Il en avait partout sur lui, sa mère, qui faisait la vaisselle dans la cuisine, lâcha l'assiette qu'elle avait dans les mains, qui se brisa sur le sol en même temps qu'un cri perdant émit de sa bouche. Il savait qu'il allait se faire ramasser, et pourtant, par amour, il a bien voulu se faire prendre une claque. Sa mère, la punit d'une semaine sans sortie et privé d'ordinateur. Cela n'avait mas été très éprouvant pour lui, il avait toujours sa console et son téléphone, il pouvait aussi s'occuper en s'entraînant dans le jardin au basket, en gravant les mots sur le papier pour lui écrire une nouvelle chanson, en laissant un unième message sur sa boîte vocale.

La reprendre ne révélait pas qu'un simple challenge pour Austin, c'était aussi une chance de montrer ce dont il était capable, que quand il voulait quelque chose, il finissait bien par l'avoir, qu'il pouvait se racheter, qu'il pouvoir à nouveau être dans son cœur.

Austin pense à elle, tout le temps, à longueur de journée, sans pause, même dans ses rêves, elle intervient. Il contemple une à une, tout les soirs, les photos qu'ils ont prises tout les deux, s'attardant sur celles où ils s'embrassent en touchant ses lèvres comme pour se rappelé du contact qu'entretenaient leur lèvres. Les lèvres de cette fille, belle, douce, fine, sucrée, avec un goût de cerise du à son beurre de cacao qu'elle mettait souvent pour ne pas avoir les lèvres abîmées.

De temps à autre, il répète, munit de sa guitare sur ses genoux, le cordon de la guitare autour de lui, son mégator à la main, les feuilles où sont écrites toutes les chansons qu'il lui chantait lorsqu'il était ensemble. De temps à autre, il faisait ça, se remettait en tête la scène, et puis s'accordant quelques minutes de plaisir, il chantait, les mots, les paroles, le rythme. Il souriait dès qu'il avait finit, sachant que si elle aurait été là, elle lui aurait ou bien sourit, ou bien embrasser.

Il essaye de faire tout pour attirer son attention, ce qu'il arrive mais il ne s'en rend pas compte. Il fait tout pour redevenir bien à ses yeux, redevenir celui qu'elle croyait qu'il était, celui qu'il était quand il était avec elle. Il est mal, loin d'elle. Il est inquiet, de ne pas entendre le cœur de la jeune fille battre la chamade dans ses bras.

Il se balade, de temps à autre, dans les rues, passant plusieurs fois devant sa maison, espérant qu'elle sera à la fenêtre pour qu'elle voit qu'elle a toujours de l'importance pour lui. Il a même tenté une fois, de l'attirer vers la fenêtre pour lui chanter une chanson, mais, après une heure, il a abandonné, et il est retourné chez lui, déçu. Si il avait su, qu'elle était derrière ses rideaux, en dessous de sa fenêtre, dos au mur, le sourire aux lèvres, une photo d'eux contre son cœur et les yeux vers le ciel, l'air rêveur.  

De nombreuses fois, il a tenté de la piégé dans une salle de classe ou un placard, mais, jusqu'à maintenant, il n'a pas encore réussit de la faire restée, de la convaincre de l'écouter.

Ce matin, les mains dans les poches, la bretelle de son sac à dos sur l'épaule, il échafaude un plan dans sa tête pour qu'elle écoute, enfin, pour qu'elle lui pardonne ou qu'elle tente au moins de le faire. Il va essayer de la piégé dans une classe, mais en fermant la porte à clé, dans un vestiaire après le sport ou dans le théâtre. Il va laisser un papier dans son casier, donnant une heure de rendez-vous, si elle ne vient pas, il la piègera pas plus compliqué que cela.

Arriver devant l'établissement, il reprend une bouffée d'air et s'avance à grand pas vers l'entrée. Passant les portes, beaucoup de regard se retourne sur lui, il n'y prête pas plus attention, sachant que sa côte à baisser avec le fait qu'il persiste à la ravoir. Il n'y a qu'elle a ses yeux, alors que beaucoup d'autre filles le regarde. En ne voulant plus qu'elle, il a perdu toute les autres, mais cela l'intéresse peu, il n'y a qu'elle qui compte.

Tandis qu'il marche vers son casier, il passe devant le sien, elle y est, avec ses amies, à rire. Il s'arrête presque de marcher pour la regarder, éblouir son regard de millions d'étoiles par son rire éclatant. Quand une de ses amies le remarque, elle donne un petit coup de coude à celle qui fait battre son cœur, pour qu'elle le regarde. Elles s'arrêtent toutes de rire sur le coup, alors qu'elles le méprise du regard, celle qu'il aime, le regarde avec pétillante, un mince sourire sur les lèvres et quelques rougeurs sur les joues. Elle timide, elle l'a toujours été, son visage avait immédiatement capté l'attention d'Austin, et quand elle rougissait, il ne pouvait que plus l'aimer, la trouvant encore plus irrésistible.

Il ne s'attarda pas plus, face aux regards noires des amies de celle-ci, il continua sa route jusqu'à son casier. Il l'ouvrit, ouvra son sac pour mettre dans son casier quelques livres dont il n'avait pas encore besoin pour les cours. Il prit le seul qui était dedans depuis hier, le mit dans son sac. Deux livres, ce n'est pas très lourd. Un ami à lui vient lui faite une accolade.

Elle et son groupe d'amies, un quatuor, passe devant lui, il ne peut pas s'empêcher de la regarder passée. Son ami le fait revenir sur terre.

Ami: Tu ne l'auras plus, oublie-là.

Austin: C'est ce que tu crois.

Il ferma son casier et partit en direction de sa première salle de cours de la journée.

Baisers révélateurs||a.mOù les histoires vivent. Découvrez maintenant