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La nouvelle se rependit dans toute la ville, le jeune Austin Mahone, avait détrôné sa bien-aimée en chimie, mais non seulement venait d'être repéré et allait signé un joli contract musicale. Il était heureux, avait un avion dans la matinée, sa petite amie dormait encore avec la nuit qu'il avait passés, elle était très fatiguée. Il ne voulait pas ma réveiller, alors il la laissa dormir en lui laissant un mot en ignorant qu'il n'allait pas revenir de si tôt. Il ignorait qu'il n'allait pas revenir le lendemain chez lui, il ignorait qu'il n'allait plus dans son lycée mais dans une école pour star, qu'il allait avoir le décalage horaire et plus de temps pour la contacter et la prévenir.

Austin était quelque peu fatigué, mais dormit un peu durant le vol. Il ignorait qu'il allait enchainé les clips, les interview, les rencontres, les enregistrements en studio, écrire des chansons au point qu'il ne saura même plus l'appeler. Austin était sur la route, en studio, en concert, en interview. Il n'avait même plus de temps pour lui, à se consacrer, à tenté de la joindre. Le soir, à peine se mettait-il dans son lit, qu'il s'endormait, et quand il ne dormait, le décalage horaire le dérangeait. Il la appelé quelques fois, mais elle ne décrochait pas. Il ne savait pas ce qui se passait dans la vie de la jeune fille alors qu'il était absent.

Durant les quelques mois où il était partit, elle c'était renfermée. Elle n'était plus qu'un petit bout de peau et de chair qui se baladait dans les couloirs scolaires sans convictions. Elle venait de le retrouver, qu'il était déjà partit. Ce n'était que le début de son calvaire. Les soucis, elle les enchaînait, ne faisait plus attention à rien. Elle se laissait complètement allée, jusqu'à même trompée Austin en étant bourrée. L'image de sa famille se dégrada, elle avec. Sa famille déménagea, n'ayant plus le respect  des habitants du coin. Une nouvelle ville, un nouvel endroit, un nouveau départ, mais qui ne changes rien à son état, au contraire. Elle se perdit dans la foule des personnes qui se détruisent chaque jour. Par amour, elle aurait été à l'autre bout du monde, là où Austin donnait son concert. Elle l'aurait suivie partout, ce qui ne l'arrangea pas, quand elle voulue allée à un de ses concerts et que ses parents le lui refusa. Elle fit sa première entrée en psychiatrie. Ce ne sera pas la dernière. Elle plongea aussi en cure de désintoxication, elle était en réhabilitation. Elle retourna chez elle, fraîche comme la rose et tout recommença. Une nouvelle fois la section psychiatrie du Saint-Patrick Hospital la prit en charge. Elle y resta 4 mois, alors qu'à sa première venue, c'était deux mois. Elle n'avait plus rien à perdre, puisqu'elle avait déjà perdue Austin. Elle tenta à un suicide, mais sa mère la sauva au dernier moment. Ses parents étaient fatigués, et pour finir, la laissa pourrir en section psychiatrie sans venir la voir comme il lui avait promit. 

Elle se sentait mieux, beaucoup mieux dans son lit d'hôpital que chez elle, sous les règles de ces parents. Elle c'était fait des amis et amies là-bas, même si pour la plus part ils n'étaient pas très bavards, c'est ce qu'elle aimait, le silence. C'était la seule chose qui la calmait et l'apaisait. Elle dessinait à longueur de journée, le visage d'Austin sur les feuilles des blocs qu'elle vidait à la journée. Les médecins la prenait pour une fanatique, mais il ne connaissait pas son histoire, elle ne le leur disait pas. La première fois qu'elle en avait dit un peu, juste le début, le psychologue ne l'avait pas cru. Après cette séance-là, elle ne dit plus un traitre mot et dessinait encore et encore sous toutes les coutures, dans toutes les expressions faciales possibles, le visage d'Austin. Quand, elle voulait faire du mal à quelqu'un, on lui avait donner, une peluche dans laquelle elle devait taper pour la calmer. Elle croyait qu'Austin savait ce qui se passait, mais qu'il préférait réaliser son rêve que de s'occuper d'elle. Elle se sentait humiliée et salie par lui. Le soir de leur première fois, il lui avait promit de ne jamais la quittée, mais il n'avait pas tenu sa promesse. Il lui avait aussi promit d'être là à son réveil, il n'y avait plus qu'elle dans le lit. Il lui avait promit sur le papier de revenir tout de suite, le plus vite qu'il pouvait, le soir-même, mais jamais il n'avait re pointé le bout de son nez.

Baisers révélateurs||a.mOù les histoires vivent. Découvrez maintenant