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Elle était à son chevet, attendant qu'il se réveille. Elle lui tenait fermement la main, caressant de son pouce sa paume. Elle ne voulait pas le quitter, ne plus jamais se séparée de lui, parce que c'est ainsi qu'il se retrouve dans un lit d'hôpital. Les parents du jeune homme passe parfois, ils étaient surpris la première fois qu'ils ont vus la jeune fille là, mais après ils apprirent, tout. La fille leur raconta, qu'ils avaient rendez-vous le soir où la maman à appelée les policiers, mais qu'après, elle n'avait plus eue aucune nouvelle de lui. Elle leur dit aussi le bilan des médecins, qu'il c'était évanouit dans les couloirs de l'école par manque de nourriture et de nutriments assimilés. Il avait fait aussi une petite crise d'hypothermie, c'étant balader plusieurs nuits en grand froid sans veste et avait même fait de la balançoire. Un rhume s'annonçait pour son réveil.

Elle restait là, après les cours, apportant les cours dont il avait besoin, pour que dès son réveil, il puisse se remettre en ordre. Elle écrivait les dates des feuilles données, quelques aides pour les nouvelles matières. Elle voulait lui donner des cours, quand il sera réveillé. Il est toujours dans le coma. C'était comme si il dormait. Son manque de sommeil n'avait pas vraiment favoriser son état. La douleur, le choc, la vision, la blessure qui c'était formé en lui, avait fait de lui, une proie formidablement faible. Il avait toutes les chances de finir malade, et c'est ce qui allait arriver à son réveil. En été, il réussit à faire une crise d'hypothermie, juste avant les jours de canicules. Elle espérait qu'il allait se réveiller quand elle était là, pour qu'il voit à quel point elle tient à lui.

Mais les heures qu'elle passait avec lui rétrécissait de plus en plus, les examens approchaient à grand pas et elle ne pouvait pas se permettre de les rater. Les parents de la jeune fille n'y voyait que du feu. Ils ne savaient pas et ne se doutaient pas où leur fille passait tout son temps. Il y avait des jours, où elle ne venait même pas. Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'Austin, entendait, sentait, ressentait tout dans son sommeil. Il savait quand elle était là ou non. Il sentait quand sa main tenait la sienne. Il sentait quand elle déposait un doux et léger baiser sur sa joue, et parfois même sur ses lèvres. Il sentait la chaleur de son corps contre le sien, la fois où elle avait dormie avec lui, la première nuit qu'il avait passé sur le lit d'hôpital. Il l'entendait sangloter, l'appeler, lui demander de revenir à lui, lui demander de ce réveiller, lui demander de ne pas la laisser, lui demander ce qui lui était passer par la tête. Il voulait réagir, mais il n'en avait pas le pouvoir. Il sentait aussi, toutes les perfusions qu'il avait, tout les liquides coulés dans tout son corps. Il ressentait tout, même la douleur qu'il avait au poumon à cause de son rhume qui allait vite devenir une bronchite. 

Le premier examen était pour dans une semaine, et il choisit ce jour-là, pour se réveiller, le soir, une heure après qu'elle soit partie. Il se sentait bête de ne pas avoir réagit une heure plutôt et de l'embrasser pour la remerciée. Quand il vit tout ce qu'il devait rattraper, il tombât de haut et sentit le désespoir monté en lui et lui torturé le cœur. Elle n'était plus là à son réveil, il ne lui en voulait pas. Austin savait qu'elle aurait voulu l'être, vu le nombre de fois qu'elle la suppliée de se réveiller lorsqu'elle était là et non durant son absence. Mais il n'avait pas obéit à la règle, assouvir à sa demande, il n'y pouvait pas grand chose non plus. Ce n'était pas lui qui décida de son réveil, mais son état, son corps lui-même, son cerveau. Il se rappellerait toute sa vie quand elle entra dans sa chambre alors qu'il essayait de faire ses mathématiques, choses que d'habitude, il se serait passer de faire. Elle était restée bloquée devant la porte, comme si elle n'y croyait pas, et quand il lui offrit un magnifique sourire, elle accourra vers lui et sauta dans ses bras, quelques feuilles étaient tombées et c'était éparpillées sur le sol. Elle les ramassa, déposa sur lui avec délicatesse, avant de l'embrasser encore et encore. Elle remerciait le bon Dieu plusieurs fois avec quelques cris de joies et vint à se calmer en se blottissant dans ses bras. Elle lui donna cours, durant toute la semaine, ce qui l'aida à réviser et lui permit de passer du temps avec lui. Il sortait de l'hôpital, le matin de l'examen, le jour qu'Austin redoutait beaucoup.

Baisers révélateurs||a.mOù les histoires vivent. Découvrez maintenant