Maladroit.

𝕏𝕍

Nous sommes Jeudi et Aspen est juste magnifique, on a visité tous les endroits alentour à visiter et aujourd'hui on va faire du chien de traineau, ce qui explique mon engouement dès le réveil. Je suis super excité, je bouge dans tous les sens, même si les bras de YoonGi m'empêchent de me lever.

« Suga... Faut te lever... On va faire du traineau avec les chiens. Je laisse mes petits doigts parcourir ses cheveux.
-Tu sais pas que tu frôles la mort à chaque fois que tu me réveilles ? Sa voix est toute rauque et endormie.
-J'croyais que tu pourrais jamais me faire de mal ?
-T'as de la chance d'être toi, sinon je t'aurais pulvérisé avec mes supers pouvoirs.
-T'as des supers pouvoirs ? Lesquels ? Je continue de caresser ses cheveux.
-Je peux pas te le dire, c'est un secret entre super héros.
-Suga, le super héro qui peux manger autant de sucre qu'il veut. Il me pince la hanche et j'éclates de rire.
-Tu me cherches vraiment toi !
-Maaais non, aller Min YoonGi le super héros, faut se lever j'ai envie de faire du traineau ! »

Il grogne en me serrant un peu plus contre lui, faisant exactement le contraire de ce que je lui ai demandé. Je sens ses lèvres sur mon épaule, à travers mon pyjama et il me relâche. J'en profite immédiatement pour me diriger dans la salle de bain après avoir récupéré mes vêtements.

~

« Ils sont si beaaau. Regarde moi ce pépère ! »

Je me précipite vers les chiens pour leur donner toute la tendresse dont je suis capable. J'aime beaucoup trop les animaux m'en voulez pas. Déjà quand on du laisser Holly à J-hope j'étais en pls alors qu'elle est même pas à moi. Je fais glisser mes doigts dans leur poil, leur yeux bleus sont tellement captivant. Je bave.

On monte chacun dans un traineau accompagné par un moniteur évidemment, je m'accroche bien, j'ai tellement peur de tomber, mais en même temps je suis tellement pressé de sentir le vent dans mon bonnet. Je sens le moniteur bouger et dans la seconde d'après les chiens commence à avancer avant de se mettre à courir. J'ai envie de lever les bras comme un gamin, mais je me souviens qu'il faut que je me tienne, sinon je vais tomber. Je souris tous le long de la balade et on finit par revenir à notre point de départ. Je descends vite du traineau pour rejoindre Suga qui est en train de parler avec son moniteur.

« Ca serait trop rapide de te demander ton numéro ? »

Ma bouche s'entre ouvre, mon cœur se serre et j'ai pas envie qu'on me le vole. Je prends immédiatement la main de Suga, une moue plus que boudeuse sur le visage.

« Ce sucre est pour moi, va t'en chercher un autre. »

Le moniteur nous regarde chelou, puis face au silence il part. J'entends un rire puis une main entrelacer nos doigts.

« T'es jaloux ?
-Faut croire.
-C'était très mignon comme intervention.
-Aish... »

Il rigole une nouvelle fois devant ma moue toujours boudeuse avant d'embrasser ma joue ce qui me rend immédiatement rouge cerise. Je suis sur que si on posait un œuf sur mes joues, il cuirait.

« Ca te dit de faire un tour au marché de noël ?
-Ouui, j'allais te le proposer. »

Je lui fais un large sourire et il y répond, on avance toujours, main dans la main, j'aime tellement sentir sa peau en temps normal, même si là je sens surtout son gant. Le marché est pas trop loin, mais je sais d'avance que j'adore ça. Je sens la pomme et la cannelle jusqu'ici. Le trajet se fit silencieusement, mais rien de pesant, c'est même plutôt rassurant. On y arrive enfin et je saute pratiquement sur place.

« Oh regarde ! Ils font du lait de poule, j'en ai jamais bu. On test ?
-Tu sais que y a de l'alcool dedans hein ?
-Ca me réchauffera !
-Tu sais que l'alcool ça donne froid en vrai ?
-J'en veux quand même.
-On dirait un gosse, mais tu prends ce que tu veux. Moi je veux un chocolat chaud.
-Si je suis bourré tu me porteras sur ton dos.
-Dans tes rêves.
-Pourquoi tu mens ?
-Je mens pas.
-Ah ouais et je rentrerais comment ?
-Tu te débrouille. Il a un petit sourire en coin.
-Je demanderais à quelqu'un d'autre, y a bien quelqu'un qui me prêtera son dos.
-C'est bon je te porterais.
-Hihi, je le savais.
-Hihi ?
-C'est quand j'ai raison. Je fais « hihi ». »