Last Christmas... (Charlie Et La Chocolaterie)

Chapitre XI

Ils rentraient tous les deux à l'intérieur. Willy semblait d'un pas pressé mais la jeune femme avait beaucoup de mal à tenir le rythme. En réalité, le propriétaire des lieux ne semblait pas avoir réfléchi à ce qu'il venait de franchir comme étape. Mais au fond de lui, il était chamboulé. Il connaissait ses sentiments, ceux qu'il prenait l'habitude de cacher. Il la fit s'assoir délicatement sur son canapé et la regardait dans les yeux. Elle ne savait pas pourquoi il avait décider de l'emmener ici. À aucun moment la jeune fille n'avait voulu y entrer. Un myth n'a plus rien de magique lorsqu'il est démontré. Alors elle ne passait plus que la succession de longues minutes à le fixer dans les yeux. Ne voulant rien découvrir de ce qu'il y avait autour. Les deux âmes restaient subjugués dans les yeux de l'autres durant une minute, une heure, voire plus. Mais le chocolatier ne parvenu pas à cacher son sourire en ayant Émilie devant lui.
« Je préfère quand tes yeux brillent... Et si tu me racontais tout ce qui s'était passé ?
- Tout ce qui... Ah oui... Elle baissait les yeux en prononçant cette phrase. Et bien... À vrai dire je suis rester un court moment avec lui... Quelques jours à peine. C'était Noël dernier, on s'était déclaré notre flamme puis... Le jour d'après, il a commencé à se montrer pour de vrai... Et j'ai fui bien-sûr... Mais... Loin n'est pas assez.
- Je ne sais pas quoi te dire... Je ne suis pas.. Confortable... Avec tout ça...». Sur ces mots, Emilie prit les mains gantés du Grand homme. Il les seraient chaleureusement, et sentait un réconfort infini dans ce geste. Sur un élan, la jeune étudiante se releva pour approcher son coeur de celui du chocolatier. Willy mit alors doucement sa main sur la joue de la jeune fille « Je Je peux pas sentir ta peau... Mais je suis sûr qu'elle est douce ». Il souriait de toutes ses dents avant de constater qu'Emilie posait sa tête contre sa paume et fermait ses yeux. Elle restait extrêmement mystérieuse à ses yeux. Tout ce qu'elle a dû traversé, peut-être l'expérience que lui ne pourrait pas avoir. Mais les esprits se calmaient lorsqu'il vit alors des larmes couler sur les joues d'Emilie. Il essayait ses petites gouttes à l'aide de ses pouces et lui relevait le visage. Elle regardait ses yeux violets qui semblaient passionnés par la seule vu de son visage. Elle prit alors sa main qui était resté sous son menton, et enlevait délicatement le gant qui recouvret sa main. Il la regardait faire en restant intrigué. Perdre le contrôle n'est pas dans son habitude, mais la sensation lié à la jeune fille est touchante pour cet homme. Soudainement, il sentait sa main se réchauffer, ses yeux s'écarquillait d'autant plus. La main de la jeune femme entrelacé dans la sienne lui donnait un frisson profond au fond de tout son être. Il fermait alors ses yeux et il reussisait à s'imaginer dans un petit coin de paradis où tout est vert, il n'y a rien d'autre que de la paix et la jeune fille habillé dans cette iconique robe blanche, les cheveux détachés et le regard plongé dans le sien qui traduit un sentiment amoureux, du moins il espérait. Le vent soufflait et dégageait le visage si blanc de la fille au cheveux blonds. Il était perdu dans cette vision si paisible qu'elle avait réussi à lui faire traversé.
« Ta main est bien plus grande que la mienne... Riait elle. Ça doit être pratique. Il secouait sa tête et la regardait, ayant la tête qui tourne.
- Euh oui, oui c'est vrai»
Il s'asseyait alors, le coeur battant à une étrange vitesse. La jeune femme restait à ses côtés « Est-ce que tout va bien ?... Tu m'entends ? » répètait-elle plusieurs fois.