hiding ; verkwan

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Seungkwan était de son côté assis à son bureau. Il inscrivait son numéro de téléphone avec soin sur un petit papier aux motifs enfantins. Il avait toujours aimé acheter ce genre de petites fournitures au rayon papeterie et il était ravi de pouvoir les utiliser. Surtout si c'était pour son adorable voisin.

Il avait tout d'abord décidé d'aller déposer son numéro le lendemain matin, mais un petit sentiment d'urgence lui avait légèrement pincé le coeur. Et Seungkwan était ce genre de personnes qui se fiaient à leurs intuitions, ces dernières le trompant rarement. Alors il avait décidé de jouer les cascadeurs ce soir là, une fois de plus.

Prudemment, l'adolescent aux joues rebondies était sorti de sa chambre et avait pris le chemin de celle de Vernon. Il avait fini par s'habituer à cette façon de faire quelque peu excentrique. Prudemment, il s'accrocha à la dernière branche qu'il devait escalader pour atteindre le rebord de la fenêtre de son voisin. Mais à peine accroché au morceau de bois, il se figea bien vite.

Par la vitre grande ouverte, il entendait clairement des sanglots étouffés, accompagnés de reniflements. Il se dépêcha alors d'arriver à son but pour essayer de voir ce qu'il se passe.

La pièce était plongée dans la pénombre. Mais le lit était collé à la fenêtre, de telle manière que Seungkwan pouvait discerner les choses très clairement. Il fronça les sourcils, en y remarquant une masse recroquevillée et légèrement tremblante.

C'était Vernon, en larmes.

Cette vision serra brutalement le coeur de Seungkwan lorsqu'il comprit. Il se sentait mal de le voir dans cet état, et ne savais pas vraiment comment réagir convenablement. Bien que paniqué, il décida alors malgré tout de signaler sa présence et qu'il n'allait pas le laisser dans cet état.

Seungkwan cogna doucement son poing contre la vitre ouverte, comme pour signaler sa présence.

"Vernon ?"

Aucune réponse. Toutefois il sentit le corps de l'adolescent se figer, tentant en vain d'étouffer ses sanglots. Et il se sentait mal, ayant l'impression de violer l'intimité de son voisin. Mais il ne pouvait pas le laisse dans cet état, c'en était hors de question.

"Vernonie, c'est moi, Seungkwan."

Toujours accompagné du silence de son voisin, il remarqua avec horreur que celui-ci serrait et frottait nerveusement ses bras, tant qu'ils en étaient totalement griffés. C'était un mouvement mécanique et angoissé, probablement pas maîtrisé.

Le coeur de Seungkwan se serrait de plus en plus violemment à la vue de cette image déchirante. Son hésitation n'avait durée que quelques secondes, mais c'était déjà trop.

Il tendit alors doucement sa petite main, qui rencontra vite l'épaule de Vernon. Et il se mit à lui frotter le dos, dans un geste tendre et rassurant, pendant un long moment.

"Vernonie, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais tu n'es pas tout seul ... Je suis là."

En entendant ces paroles l'adolescent prostré sur son lit attrapa doucement sa main dans la sienne, et la serra désespérément tandis que ses sanglots redoublaient d'intensité.

"Je vais entrer, tu peux me dire si tu ne veux pas ..."

Et encore une fois, Vernon ne répondit pas. Seungkwan prit alors une grande inspiration et se hissa à l'intérieur de la chambre, se faufilant par l'encadrure de la fenêtre. Et la première chose qu'il fit fut attraper Vernon, qui lui tournait toujours le dos, entre ses bras.

Le garçon aux joues rebondies se mit à le serrer aussi fort qu'il pouvait contre lui. Et les minutes commencèrent à passer silencieusement. Le temps semblait s'être figé à l'instant où les deux adolescents c'étaient réunis. Seungkwan chantonnait et le berçait, les yeux clos, s'enivrant de la douce odeur que dégageait la chevelure de Vernon. Et ce dernier c'était laissé aller dans ses bras rassurants autour de lui, ses sanglots c'était transformé en quelques larmes silencieuses.

Le tendre univers qui s'était formé autour d'eux ne s'altèra même pas quand Vernon s'agita. Il se tourna vers Seungkwan et passa ses bras autour de sa taille délicate, tandis que sa tête trouvait refuge contre son torse.

"Reste s'il te plaît."

Sa voix était légèrement cassée mais restait aussi douce qu'un soupire. Et puis quelque chose sonnait comme un appel à l'aide dans le ton qu'il avait employé.

Alors Seungkwan passa le reste de la nuit à réconforter silencieusement Vernon.

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j'espère que vous allez bien, et que vous avez réussi (ou allez réussir) à avoir des places pour le concert <3