122 chemin des oublis - Le début de tout

Akhesa - appartement 2

Je m'affala sur ma chaise de bureau. Désespérée à l'idée de devoir faire un autre travail de chimie. On cogne à ma porte et ma petite soeur entre.

- J'ai besoin de ton aide, dit-elle aussitôt.

- Bien sur, pourquoi? dis-je soulagée d'avoir une excuses pour retarder le commencement de mes travaux scolaire.

- C'est pour... c'est pour...comment dire... que... hésite-t-elle.

- Serais tu par hasard amoureuse? Attend laisse-moi deviner, un jeune auteur? Non, un roux à lunette avec tache de rousseur? Ou bien un latino commandant dans les cadets de la marine? dis-je avec beaucoup d'emphase sur le dernier choix. Est ce que il a un bel accent espagnol?

Elle en est bouche bée.

- Comment le sais-tu?

- En fait, hier à la table, c'est a se Pedro qui tu textait et non à ton Auteur. Je l'ai su tout à l'heure en allant te porter au cadet de la marine, c'est lui qui t'a accueillit. Tes pupilles se sont dilatés, tu as aussitôt caché ton sourire et tes joues rouges. Le reste est facile à deviner.

Elle exaspère, elle aimerait bien avoir se talent de déduction comme toute la famille, mais la vie en a décidé autrement.

- Tu m'aide ou pas? dit-elle finalement. Et sache que hier je textait bel et bien à mon auteur, j'ai pas le numéro de cellulaire à mon auteur.

- J'aimerai bien, mais je ne suis pas une experte en la matière, non pas que je suis comme Sherlock Holmes, mais que je n'ai pas eu beaucoup de relation amoureuse. Le seul conseil que je peux te donner est de lui demander son numéro de cellulaire.

- Mais comment lui demander, en plus il est adjudant de deuxième classe dans les cadets.

- Tu veux sortir avec lui ou non? répondis-je du tact au tact. Tu es bien son amie sur facebook, alors envoi lui un message privé lui demandant son numéro de téléphone et s'il te le donne parfait, sinon tant pis on essayera autre chose.

- Mais non, je veux pas, hésite-t-elle.

- Sors de la chambre et ne me parle plus tant que tu ne l'aura pas fait! dis-je en pointant la porte et en me retournant vers mes palpitants devoirs.