Texte VII

4 1 0
                                    

Je ne suis qu'une ombre parmi tant d'autres et pourtant dans le silence de la nuit je pense à être la meilleure et la pire. La voûte céleste m'oppresse mais fait grandir en moi ce sentiment de Liberté. Je ne pense plus à rien et songe au sens que prend ma vie.
Le temps s'écoule lentement, le froid s'incruste sous mon long mentaux mais je reste là debout méditant sur ce que je suis, ce qui m'importe, ceux que je méprise.
Le clocher de l'église sonne, ce qui a pour don de me sortir de ma micro transes, je me rends compte qu'un souffle s'est mêlé au mien.
Je n'étais plus seule.
Je ne vois pas le visage de la personne qui me fait face, mais je sais qu'elle me ressemble plus que quiconque comme si elle faisait partie de moi. Je reste donc à ses côtés, et contre toute attente, elle me touche la main, moi qui n'aime pas le contact humain, je me sens, bizarrement, plus « complète ».
Elle retire sa main.
Je comprends enfin que je ne serais jamais plus complète, que ma vie s'éteint dans les bras de cet "inconnu".

textes comme çaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant