Chapitre 33

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Pdv de Mohamed...

J'étais encore à l'hôpital quand Inès m a appeler pour m'informer du voyage de Aliya. Je lui ai parler de nos problèmes, de la plante qui a déclenché l'avortement mais aussi de la réaction de Aliya après l'incident. Je savais qu'elle m'en voulait mais je ne pensais pas qu'elle se comporterais de manière aussi irréfléchie et immature.

J'étais toujours au téléphone quand j'aperçois ma mère devant la chambre. Elle a tout entendu de la discussion alors que je ne voulais pas qu'elle le sache. Je ne veux pas qu'elle est une mauvaise image de ma femme car malgré tout j'aime énormément Aliya.

Après avoir raccroché elle m avait prise dans ses bras, en larmes..
- Tu traverse tellement de chose difficile en ce moment mon fils, tu as perdu ton bébé, ta sœur est dans le coma et voilà que maintenant tu apprend que ta femme est partie sans même t'informer. Aliya me déçois beaucoup !
- Maman s'il te plaît ne dis pas ça, comprends la! Elle vit une situation difficile ! Elle vient de perdre son bébé.
- Il ne s'agit pas uniquement de son Bébé mais du votre Mohamed. Tu es venue plusieurs fois me demander de prier pour toi pour que tu puisse un jour avoir la joie d'être père. Je suis ta mère et j'imagine en ce moment comment ta douleur est profonde. Elle est juste égoïste.

Je n'ai plus rien dit. J avais mal au coeur alors je me laisse aller sur les pieds de ma mère pour évacuer mon stress.

Le lendemain matin j'ai appelé le père d'Aliya pour l'informer de la situation parce que je pensais que sa fille lui avait déjà parler mais il m à affirmer être en mission mais qu'il ne tarderai pas à rentrer.

Je me sens vraiment mal. Tout tourne mal en ce moment dans ma vie.

Je m assois sur un banc non loin de l'hôpital, la tête entre les mains.
Tout à coup j'entends une personne sangloter.
Je n'y prête pas trop attention jusqu'à ce que je vois la dame en personne tomber sur le pavé.
Elle était très faible. Je l'aide à se relever avant de l assoir sur le banc.

- laissez-moi mourir s'il vous plaît !
- Ne dites pas de bêtise! Vous êtes devant un hôpital et il y'a des gens qui se battent pour vivre alors que vous pensez à mourir..
- ma vie n'a plus aucun sens..
- Eh bien je pense que ce problème ne touche pas que votre personne ! Alors ressaisissez vous !
- je viens de perdre mon mari, ma belle famille m'a traité de sorcière et ils m'ont mise à la porte alors que je suis enceinte de leur défunt fils. Je ne travail pas et je n'ai plus aucune famille..

Elle fondis en larmes.. j'avais vraiment pitié d'elle .

- Comment ça se fait que vous n'ayez plus de famille ?
- Mon père m a renié après mon mariage.
- Oh je suis désolé. Vous êtes enceinte et pleurer n'est pas bon pour votre santé.
- je veux mourir....
- arrêter de dire des bêtises ! Je peux peut-être vous aider...
- Je ne veux rien pas d'aide merci.
- c'était plus une affirmation !
Maintenant attendez moi ici...

Je pars prendre ma voiture au parking, je la trouve encore entrain de marcher sur le trottoir.
Elle accepte quand même de monter en véhicule.
Je la conduis à mon appartement où j'appelle la dame de ménage pour qu'elle fasse le nécessaire pour l'installer et remplir le frigidaire.

Ensuite je profite prendre une douche dans ma chambre avant de retourner à l'hôpital.

- Mohamed tu étais où? Elle s'est enfin réveillée !

Ma mère pleurais de joie. Je ne peux que dire alhamdoulilah maintenant. Ma petite sœur est enfin de retour parmi nous.
J'attend que les médecins sortent pour enfin aller la voir et la gronder aussi pour la frayeur qu'elle nous a causée.


Pdv de Aliya

Je viens d'arriver à l'aéroport de Niamey.
Mon chauffeur vient me prendre et je lui demande de me déposer directement à l'hôpital.

J arrive sur place et je me renseigne sur la chambre de Kadidja. Je toque avant d'entrer.
J'y trouve ma belle mère et Mariam aussi avec son mari et son bébé. Mohamed n'était pas là.

Je les salue, toujours avec le regard fuyant.
Je vois que Kadidja est éveillée alhamdoulilah, elle me sourit mais n'arrive toujours pas à parler.
Je lui serre tendrement la main.

La porte s'ouvre sur Mohamed qui était très surpris de mon voir vu son air, mais il s'abstient de tout commentaire. La famille était de son côté entrain de parler de tout et de rien, jusqu'à ce que Djibril essaye de m'intégrer dans la discussion en me taquinant. Tata Sakina ne m à pas adresser un seul mot depuis que je suis là et pareil pour Mariam.
Elles doivent sûrement m'en vouloir d'être partie comme ça et surtout elles doivent penser que je suis une mauvaise femme. Je sentais les larmes perlées sur mes joues.
Je m'excuse rapidement avant de filer à toute vitesse.
Une fois dehors je laisse sortir toute ma peine. Je pleurais à chaudes larmes jusqu'à ce que quelqu'un me tende un mouchoir, je m'essuie le visage honteuse avant de me rendre compte qu'il s'agissait de ma belle mère.

- Tu sois sûrement regretter ton acte pour pleurer de la sorte.
- Je suis tellement désolée maman. Vous me connaissez ce n'est pas mon genre et encore moins dans mes habitudes d'agir de la sorte. La perte de mon bébé m a beaucoup affecté.
- Aliya, je ne me suis jamais mêlé de tes histoires de couple et d'ailleurs mon fils n'est jamais venu se plaindre de toi auprès de moi jamais. Mais aujourd'hui laisse moi te rappeler une chose!
Ce bébé dont tu parles tu ne l'a pas fait seul à ce que je sache. Mohamed en était le géniteur et il tenait plus que tu ne l'imagines à ce bébé, donc il en souffre aussi. Tu l a accusé injustement mais sache que c'est Allah qui donne à qui il veut et qui reprend aussi quand le moment de partir vient. Alors comment peut tu accuser un simple humain de la sorte? Je n'ai jamais vu mon fils pleurer et cela même à la mort de son père mais il l'a fait quand il a perdu son enfant.
Sa seule faute était de ne pas être assez présent pour toi et cela parce que sa sœur se trouvait sur un lit d'hôpital. Tu m'a beaucoup déçu Aliya...

Je pleurais tellement que j'étais à 2 doigts de m'évanouir.

- je suis désolée maman! Pardonnez moi s'il vous plaît 🙏🏽. Je me sens vraiment honteuse.
- Ce n'est pas à moi de te pardonner, demande le plutôt à ton mari car après tout c'est lui que tu as blessé. Quant à moi ne t'en fait surtout pas, je sais que mon fils t'aime alors je t'aime aussi mais s'il te plaît je te parle en tant que mère, quand il y'a un problème essaye d'abord de le régler à l'amiable.

- Merci maman, je vous promets que je ferai tout pour que mon mari me pardonne. Je suis sincèrement désolée et je ne me pardonnerai jamais cela.'

Elle m'embrasse avant de partir.
Mohamed n'est même pas venu me parler. Il doit être vraiment fâché. Il faut que je me dépêche pour rentrer et commencer à réfléchir sur comment je vais me faire pardonner et récupérer mon mari.

Je ne peux même pas appelé Inès sinon elle me tuera après le comportement que j'ai eu la dernière fois !
Je suis laissée à moi même au final...

Mohamed IbrahimaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant