Mon enfant

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J'ai un tas de regrets dans ma tête qui m'empêche de dormir la nuit, c'est comme si l'absence et l'envie d'avancer ce mélanger, c'est comme si j'aurais du tout changer.

J'ai brisé, anéanti ce que la vie m'offrait sous le poids d'une erreur. C'est le souffle coupé que je me tourne vers le ciel, des regrets dévorant le coeur qui m'est donner, des regrets qui prennent toute la place dans mon estomac depuis son absence.

J'ai briser le pacte, le lien qui nous unissait ! L'univers est si vaste et je suis minuscule, comment espéré que l'univers me donne un sens si je ne lui donne pas ?
J'aurais pu sentir son faible corps contre le miens, mais je l'ai anéanti, il était si impuissant, si innocent et ignorant.
J'aurais pu sentir ses petites mains dans les miennes et donner un visage à ma vie, mais je l'ai abandonné dans un endroit qui me fait froid dans le dos.

J'ai osé lui donné de l'amour alors que je savais qu'il ne resterai pas, comment peut-on être aussi cruel ? La vie aurait pu lui offrir des plaisirs inoubliables à nos côtés, mais je lui ai offert la douleur.
Ce n'était pas qu'un caillot de sang, c'était mon enfant, mon enfant que j'ai tué.

Je lui ai donné une raison de s'attacher à des rêves, à un lien que j'ai détruit par égoïsme. J'ai écouté mon cœur, mais ce que l'Homme ne sait pas c'est que le cœur n'est pas suffisant quand il s'agit de donner vie.

Je ne dors plus depuis que nous ne sommes plus deux dans ce corps.

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