Avant, j'étais heureuse naturellement.
Ensuite, j'ai eu besoin d'écrire pour me sentir encore mieux.
Puis, tout s'écrouler, puis rien n'aller. Je me suis plongée dans l'écriture et la lecture.
Après, j'ai voulu faire des rencontres internet pour tout simplement pensait à autres choses que mes problèmes.
Et, tout s'empirait. Au fur et à mesure du temps.
Et je me rapprochais des gens qui me faisaient sourire et rire.
Et je les ai aimés. Beaucoup.
Et je les aimes. Peut-être trop.
Et elles me sont devenues indispensables.
Quand on perd une de ces personnes, comment faire pour se relever ?
Il faut m'expliquer putain.
Comment je dois faire pour ‹aller de l'avant› ?
Tout s'empire, s'ajoute, se multiplie.
J'ai l'impression que, chaque jour, je dois surmonter une autre épreuve.
Je dois surmonter un jour de plus.
On dit que ‹ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort›.
Mais ça me tue. À petit feu. Lentement et douloureusement.
Donc maintenant, pour être heureuse, c'est difficile voir impossible.
_ ‹Rien n'est impossible ›.
Tu as bien dit que c'était impossible que tu me laisse.
Regarde.
Tu en es la preuve.
Tout est possible, donc rien n'est impossible. Car l'impossible est possible.
