Chapitre 11

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Nous sommes le 25 Décembre. Le jour de la représentation à l'Opéra Garnier.

Aujourd'hui, je n'ai jamais autant stresser, je suis morte de trouille. Je regarde une énième fois l'heure. 1
7h 40, dans 20 minutes je passe. Je n'en peux plus d'attendre, le stress contrôle, mon corps, me le déchire le cœur.

La seule chose que je sais faire dans ces moments là, c'est réajuster encore et encore ma coiffure, mon maquillage et mon tutu dans le miroir. Cette année, je trouve qu'ils ont fait un effort pour le tutu.

Il est brodés de mille perles blanches brillantes, le tulle du tutu est rouge avec des paillettes dorées, les bretelles sont des épaules nues comme les celles de la robe jaune de la Belle et la Bête. Mes pointes sont aussi rouges. Ils ont même rajoutés un petit nœud rouge dans les cheveux. Trop mignon !

Soudain, je reçois un message de Stella. Intriguée, j'ouvre mon téléphone.

- Il y a Ariana Grande dans la salle.

Mon cœur bats la chamade.

- Quoi !? Tu rêves !

- Euh... non... Je te mens pas. Tu veux une preuve ?

- Bah oui.

- Ok, vas-y.

Et là je reçois, une photo de Lucie et Stella en train de poser pour un selfie avec Ariana.

- Je lui ai dit que tu dansais aujourd'hui. Elle ne va pas arrêté de te regarder 😈.

- Oh non...

- Ah oui aussi ! Il y a Angèle, Roméo Elvis, Lomepal et Billie Eillish.

- Je suis morte.

- Bah avant de mourir, danse bien pour tes idoles s'il te plaît.

- J'essaierai.

Je n'arrive pas à le croire...

Soudain, une main fraîche se pose sur mon épaule, je me retourne.

C'est Caroline.

- C'est à toi Léonie, Bonne chance.

Je lui souris difficilement.

- Courage.

Cette fois c'est un vrai sourire.

- Merci. Chuchote-ai-je.

Je m'avance sur la scène, les bras lovés autour de mon tutu. La lumière des projecteurs m'éblouit et fais briller mon tutu, il y a un silence de mort.

Je me place gracieusement au milieu de la scène. La salle est remplie, j'ai le cœur sur le bord des lèvres.

Soudain, la musique commence et la magie opère, les notes m'entourent et me font suivre le rythme, mes gestes et mouvements sont gracieux, tels un cygne, mes jambes me propulsent du plus haut que je peux, je tourne le plus de fois que possible.

Je suis envahie d'une gloire et d'une fierté imparable.

Au bout de mes forces, je salut le plus gracieusement que possible, devant une immense slave d'applaudissement, je n'ai jamais vu un public aussi enthousiaste. Tout ces applaudissements me font droits au cœur. Je pose fièrement devant cette victoire.

Mais toute bonne chose à une fin, et je dois retourner dans les coulisses à contrecœur. Une fois rentrée, Caroline me serre dans ses bras.

- C'était éblouissant ! Me chuchote-t-elle dans mon oreille.

Je m'apprête à répondre, quand,tout à coup je suis prise d'un mal de tête atroce, la douleur est insupportable, c'est comme si on me tirait le cerveau, et contre toute attente, mon ventre me tiraille et gronde comme jamais, ça me fait tellement mal que je dois me mettre à terre.

Tout les danseurs présents dans la coulisse essayent de me parler, mais je n'y arrive pas j'en suis incapable. J'ai trop mal.

Soudain, un voile noir couvre mes yeux, et je m'évanouie.

Je peux juste entendre le mot "urgence".

Ça veut dire que j'ai quelque chose de grave, de très grave. Et je n'aime pas ça.

𝐸𝑛𝑔𝑟𝑒𝑛𝑎𝑔𝑒𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant