𝐩𝐡𝐢𝐥𝐨𝐩𝐡𝐨𝐛𝐢𝐜, y.seok

Date, 08

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Yoongi sortait des cours, son sac sur l'épaule et parmi tant d'autres dans cette masse de préadultes pressés de rentrer chez eux. Puis il s'arrêta, Hoseok était tranquillement assis là, patientant avec ses écouteurs dans les oreilles ; qu'il retira lorsqu'il remarqua Yoongi.

-Oh ! Salut ! Commença le roux.

-...Salut... Je peux savoir ce que tu attendais ? Demanda Yoongi.

-J'étais venu attendre Namjoon. Répondit Hoseok.

-Il est parti après quelques heures de cours, il ne se sentait pas bien. L'informa Yoongi.

-Ah je vois... Bien sûr qu'il le savait, c'était juste un prétexte pour se rapprocher du brun. T'aimes les jeux d'arcade ? Yoongi avait fini par suivre Hoseok jusqu'à une salle de jeux dont il ignorait l'existence autrefois. Ils laissèrent leurs sacs dans un coin, et s'approchèrent des machines.

-On peut faire celui-là ? Hoseok fut surpris par la prise d'initiative de Yoongi, qui était toujours en retrait d'habitude.

-...B-bah oui... Oui oui... Allons-y. Les deux garçons attrapèrent les joysticks, prêts à s'affronter dans un combat mortel, littéralement le nom du jeu. Ouuhhh tu te débrouilles bien !

-Ne me sous-estime pas. Yoongi sourit en coin. Puis ils s'arrêtèrent quelques secondes, le personnage de Hoseok gisait sur le sol.

-...Tu m'as...battu ?

-Dis-moi, c'est bon la défaite ? Parce que...j'ai jamais goûté. Le provoqua Yoongi. Hoseok ne dit rien, ne pouvant s'empêcher de sourire, amèrement. Les deux étudiants se dirigèrent par la suite vers un punching ball, promettant au plus fort la plus jolie, mais aussi la plus énorme peluche du siècle. N'était-ce pas là une belle occasion pour Hoseok ?

-Admire. Le roux donna un coup sec dans le sac, les chiffres défilèrent. Le record était 909... et Hoseok avait réussi à atteindre...

-981 ?! Yoongi le regarda avec admiration, comme il le lui avait demandé finalement... Un des employés, très indifférent à la situation, vint remettre à Hoseok sa peluche. Le roux rougit avant de se racler la gorge :

-J-...Je te l'offre. Yoongi, surpris, attrapa doucement le lapin noir cadeau de Hoseok. Il avait un style qui plaisait beaucoup au brun, ce lapin, même s'il ne le dirait jamais. Il adorait ce genre de peluche gothique, qui collait bien avec son allure à lui finalement.

-Merci... Le brun rougit, serrant le lapin dans ses bras. Et encore plus tard, il marchait sur le trottoir, accompagné de Hoseok et du coucher de soleil. Il avait passé une bonne journée en compagnie du roux. En effet, le futur policier n'avait pas arrêté de faire des blagues, et Yoongi avait l'impression que ses abdominaux étaient contractés tant il avait ri. Les deux garçons s'arrêtèrent devant l'immeuble où vivait le plus âgé et un silence s'installa.

-Merci de m'avoir tenu compagnie aujourd'hui Yoongi, j'ai beaucoup apprécié cette journée... Comprenant que c'était à son tour de dire quelque chose, Yoongi poursuivit :

-Merci à toi de m'avoir proposé tout ça... Les deux cherchaient sûrement quelque chose à dire à l'autre pour ne pas rendre la situation plus embarrassante qu'elle ne l'était déjà.

-Et puis merde. Hoseok se rapprocha de Yoongi, prenant son visage en coupe pour l'embrasser. Le brun mit quelques secondes à réagir mais décida finalement de repousser Hoseok en l'envoya brutalement au sol.

-Pourquoi t'as fait ça ? Demanda Yoongi, du dégoût se lisant dans ses yeux.

-J...J'ai un faible pour toi Yoongi... Avoua Hoseok, les fesses douloureuses dû à sa chute.

-... Yoongi ne sut pas quoi dire et s'enfuit tout simplement sans demander son reste, laissant Hoseok perdu et honteux sur le trottoir. Peut-être était-il allé trop vite ? Peut-être qu'il ne plaisait pas à Yoongi ? Il avait envie de se cacher au fond d'un trou, et de ne plus en ressortir. Il n'avait sûrement plus aucune chance parce qu'il avait pensé avec son cœur plutôt que son cerveau.

-Putain... Yoongi se lavait le visage avec rage, il avait l'impression d'avoir été contaminé par une sorte de maladie. Il ne voulait pas tomber amoureux. Yoongi avait peur de tomber amoureux. L'amour était pour lui un virus qu'il espérait se ferait tué par les globules blancs au sein de son corps. Il se sentait vulnérable, malade, dégoûtant d'avoir aimé la sensation qu'était celle d'être embrassé et aimé, et celle d'embrasser et d'aimer.