D'un pas Benoit arrivait dans la maison. Il marchait d'un pas las. Il ne sentait pas bien du tout. Et n'avait pas envie de parler avec personne. À peine qu'il ouvrit la porte, il tomba nez à nez face à Gabriella. Évidemment qu'elle attendait des explications.
Par compte de son côté, il n'était pas prêt à lui donner ses explications.
Pourquoi elle ne voulait pas comprendre ça?
Gabriella: Pourquoi tu ne m'as pas appelé? Je me suis inquiété pour toi ... je ne savais pas si tu étais correte ou pas. Pas de nouvelle, et aucun signe de vie de toi. Tu peux au moins imaginer dans tous les états que j'étais?
Gabriella était parti pour le bombarder de toutes ses reproches.
Benoit: Je suis fatigué... on va se reparler plus tard!
Gabriella: T'es un grand débile, Benoit. Non, c'est maintenant qu'on va parler. Est-ce que c'est clair?
Benoit n'osait pas la regarder dans les yeux. Peut-être les remords, ou il avait peur qu'elle découvre ce qu'il avait fait. Cette femme si douce et compréhensive c'était changé tout d'un coup. D'un coup, il ne ressentait plus d'amour pour elle.
Gabriella restait dans le chemin.
Au même moment, Benoit l'a pousser sur le mur. C'était la première fois qu'il montrait de la violence à son égard même.
Sur le choc, elle restait immobile en le regardan. Comment osait-il l'a traité comme ça? Non ce n'était pas possible, pas après tout ce qu'elle avait sacrifié pour lui. Il ne pouvait pas après un séjour de trois jour là rejeter comme si elle n'avait jamais compté dans sa vie.
Ça ne pouvait pas se faire ainsi après tout.
Gabriella: C'est quoi ton problème, Benoit?
Sans l'écouter, il monta rapidement à l'étage. Même pas il n'avait demander des nouvelles de ses enfants. Certainement qu'il avait très mal agit avec elle, Et il le savait, mais d'un autre côté c'était beaucoup trop fort pour lui. Même un coup de fil pour lui dire que tout allait bien, ou de prendre des nouvelles de ses trois enfants, il n'avait pas pu le faire.
Maintenant il refusait de lui parler.
Et pour mettre un extra, il avait même bousculer plein de violence pour se dégager d'elle. Sans la moindre excuse et rien du tout.
Pourtant Gabriella avait tous les droits de réclamer une explication. Après tout c'était sa femme, et de s'inquiéter pour son époux qui était en déplacement restait tout de même légitime de sa part. Pourquoi il ne pouvait pas la comprendre? En fait, il avait trop pris pour acquis qu'il ne voyait pas d'importance en elle. Pleins d'idées traversait l'esprit de Gabriella. Comment pouvait-il lui annoncer qu'il en aimait une autre aussi? Qu'il lui avait fallut quelques jours pour trouver sa remplaçante?
D'un pas rapide, Gabrilella monta en-haut à l'étage.
Gabriella: Non tu me dois une explication. J'étais inquiète pour toi, est-ce que tu peux le comprendre que j'étais vraiment très inquiète? T'es mon mari... le père de mes enfants. Alors oui j'avais le droit d'avoir de tes nouvelles.
Planté devant lui les bras croisés.
Pas question de le laisser s'en tirer. Il devait admettre que ce qu'il a fait n'était pas bien. Que c'était lui qui était dans le tord. Un homme marié n'agit pas de la sorte.
Non ça ne se fait pas tout simplement!
Ce n'était plus le Benoit qu'elle avait marié, elle voyait devant elle le Benoit du collège qui était insouciant. Celui qui s'en fichait un peu de tous. Qui ne pensait qu'à lui en fait.
Benoit: Laisse-moi Gabriella!
Gabriella: Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit... j'ai du mentir à tes enfants. Tu n'as même pas donné de nouvelle à tes propres enfants. Tu comprends que c'est très mal ce que tu as fais, Benoit?
Tout ce qu'elle voulait c'était de le faire comprendre que ce qu'il a fait c'tétait mal. Le sensibilité un peu. Le faire comprendre de ne pas refaire ça. Que ce n'était pas bien du tout.
Maladroitement. Ou vivant dans la pression Benoit se leva pour se retrouver face à sa femme.
Benoit: Je suis en amour avec Teresa.
C'était pire que de recevoir une gifle. Comment son mari pouvait lui lâcher ça du but au blanc? Gabriella le regardait. Aucun son ne sortait de sa bouche.
Gabriella: Qui est Teresa?
Benoit: Je ne t'aime plus Gabriella.
Comment pouvait-il passer de l'amour, et en l'espace de quelques jours il passait à en aimer une autre. Non c'était un cauchemard pour Gabriella. Ça ne pouvait pas être réel. Après tout elle avait tout sacrifié pour lui; et maintenant il venait lui déclarer en aimer une autre.
Non ça ne pouvait pas être réel!
Du coup Gabriella sentit qu'elle perdait force, et se laissa tomber sur le sol en larmes. Benoit n'essaya même pas de la consoler. Il n'avait aucune compassion pour elle. En le regardant agir ainsi c'était clairement qu'il n'avait jamais eu de sentiment pour elle.
Perplexe Gabriella n'arrivait pas à comprendre ce qui l'arrivait. Comment pouvait-il lui faire ça?
Benoit: Désolé Gabriella!
Christella, la fille aînée du couple avait tout entendue. Sans perdre un instant elle accourut dans les bras de sa mère qui était effondrée au sol.
Benoit: Désolé!
Il ne pouvait rien ajouter, même pas à sa fille qui le regardait.
D'un coup, il venait de briser son foyer, et encore pire l'image que sa fille aurait pu avoir de lui. Finalement, il n'était pas l'homme parfait en contrôle de tout. Probablement épuisé d'avoir joué ce rôle pendant aussi longtemps aussi.
Benoit était devenu obssédé en pensant à sa Teresa. Cette femme l'avait tout simplement captivé. Et il ne pouvait pas penser à rien d'autre qu'à elle.
Il ne pouvait plus faire marche arrière, et était prêt à briser toute sa famille pour Teresa.
Christella: Papa?
Benoit: Je n'aime plus votre mère ...
Christella: Je ne pense pas que tu l'as déjà aimé.
La petite le regardait avec plein de haine, et d'interrogation en même temps. La petite venait d'assister à la scène la plus triste entre ses parents.
Pendant un moment, on pouvait lire du remord dans le regard de Benoit. Regardant sa fille, il voulait quand même la rassurer.Mais il n'avait pas le temps de réagir car la petite Leila arriva les larmes aux yeux. Et se dirigeait vers sa mère d'un pas rapide.
Benoit: Désolé .. je n'aime plus votre maman, mais je vous aimes les filles ...
Le fait de le répéter ainsi devant Gabriella, ne se rendait-il pas compte qu'il était en train de l'achever. Comment pouvait-il être aussi détaché? Est-ce queça voulait dire qu'il ne l'avait jamais aimé?
Sans dire un mot Gabriella prit les dernières forces qu'elle avait. Se leva rapidement, et monta à l'étage avec ses filels en faisant le détour pour éviter Benoit. Autant qu'elle avait pu l'aimer, l'entendre dire qu'il ne l'aimait plus l'avait fait un déclic.
Il avait dégoûtée d'un coup.
Sans même se soucier de rien, Benoit composa le numéro de Teresa, et lui annonça la nouvelle. Il n'avait plus qu'elle dans la tête.
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L'ADULTÈRE
RandomL'adultère peut mener très loin. En toute vérité de dire non à toutes les propositions indécentes est la meilleure solution pour éviter le malheur. Car on disant oui à l'adultère, nous ouvrons les portes à beaucoup de chose dans notre vie. Tout le m...