L'ADULTÈRE

Chapitre 6

Lieu: dans un appartement modeste (quartier défavorisé) 

C'était là où Sarah Miller habitait depuis plusieurs années.

Rien du tout à voir avec le luxe qu'elle aurait pu s'imaginer. Non elle vivait dans le seuil de la pauvreté. Elle qui avait été la reine au lycée. À l'époque sortait avec le joueur étoile de football.

Qui l'aurait cru maintenant qu'elle en saurait là?

Après l'accident de Benoit Larry plus rien n'était comme avant. En quelques mots, il avait fout les vies de tout le monde à l'envers. Elle avait rêvée d'être la femme d'un joueur de fooball professionnel... en apprenant que ça ne risquait plus d'arriver tout son univers c'était chaviré.

Non elle ne pouvait plus continuer quoi que ce soit avec lui. Tout ce qu'elle avait voulu c'était de penser à sa propre vie. Peut être qu'en finale, elle avait fait une erreure.

Elle avait été trop lâche.

À l'époque tout son plan de vie c'était orienté à être l'épouse d'un footballeur. Son avidité avait prit le meilleur d'elle-même. Rejeter son amour quand il avait le plus besoin d'elle. Pour en final se retrouver sans rien. Accumulant des histoires qui n'en valait pas le coup.

Une vie qui était tombée à la débauche.

Sarah le savait qu'en fin de compte, elle en était la seule responsable.

Melody: T'a reçu du courrier.

Melody

C'était sa fille.

Née d'un père inconnu.

Comment aurait-elle pu savoir qui était le père de sa fille?

Surtout avec le mode de vie qu'elle avait?N'étant pas une bonne mère, elle ne pouvait pas dire le contraire. Mais elle était très proche de sa fille, comme une bonne copine à elle. C'était un fait qu'elle ne pouvait pas changer. Toujours besoin d'avoir des esprits de grandeur.

Melody: C'est quoi?

Sarah leva à peine le regard vers elle. Il y avait des factures, des publicités ... et une grosse enveloppe. C'était l'invitation pour les retrouvailles des anciens.Revoir tous ses copains du collège ce n'était pas rien. Oui elle voulait revoir, et surtout revoir Benoit, et le séduire à nouveau. Après tout, on n'oublie pas son premier amour.

Se demandant s'il s'était remarié ... ou avait pu refaire sa vie.

Impossible qu'il a pu l'oublier de toute façon.

Sarah: Wow! Je dois absolument me rendre à cette soirée. Les retrouvailles quand tout était si beau en fin de compte.

Melody: Quelle soirée?

Un peu inquiète sachant que le genre de soirée de sa mère n'était jamais sain. Dans sa propre euphorie en s'imaginant des retrouvailles parfaites à son image. Sarah ne portait pas trop d'attention à sa fille qui l'a regardait.

Pour Sarah c'était l'occasion de retrouver ses anciens potes, et reprendre sa vie comme lorsqu'elle était la reine du collège. De reprendre les plus belles années de sa vie.

Sarah: Arrête de me regarder comme ça... bon va me chercher une bouteille pour fêter ça.

Sa fille continuait de la regarder immobile.

Ce qui irritait par dessus tout Sarah de ce faire ainsi juger. Pour qui elle se prenait celle-là?

Melody: J'ai peur pour toi...

Sarah: N'importe quoi!

Melody: Tu veux vraiment aller dans une soirée de retrouvaille dans cette état?

Sarah: Quel état que tu parles? J'étais la reine du collège avant que tu sois née.

Melody: Tu peux te faire des illusions ...

Melody était une adolescente très pratique. Très vite, elle avait compris que dans une soirée du genre ça voulait dire de présenter ses accomplissements. Et sans mentir sa mère n'avait pas grand chose à se vanter. Elle craignait que ça la rend même dépressive de retour de sa soirée.

Évidemment Sarah ne le voyait pas comme ça. Perdu dans son époque qu'elle faisait l'envie. Se disant que de simplement apparaître aurait pu ramener toute l'attention vers elle. Après tout elle était toujours aussi belle. Même un peu plus généreuse dans son anatomie. En sortant en boîte elle attirait toujours la gente masculine. D'un autre côté ce n'est pas à cause que plusieurs hommes désiraient s'amuser avec soi en soirée que ça voulait dire du sérieux. Un fait que Sarah aurait du se mettre en tête. Avec toutes ses aventures, et rien de concret, ça voulait en dire beaucoup.

Sarah: LA FERME! Arrête de me briser le moral bordel... J'ai reçu une invitation pour mes retrouvailles sales bâtardes. Tu comprends que je vais pouvoir voir mes potes d'avant. Mes potes d'avant toi pour être honnête. Oui tu le sauras que j'avais une belle vie avant toi.

C'était cru de parler ainsi à sa fille, son propre enfant. Mais Sarah n'était pas le genre de personne qui avait du tact. Possible qu'au fond d'elle-même, elle le savait que sa fille avait raison. 

Melody: Mom... ?

Melody était très réfléchis et mature pour son âge. Elle avait compris qu'elle n'avait pas le choix de l'être avec une mère comme Sarah qui semblait vivre dans son propre monde.

Trop souvent elle se retrouvait livrée par elle-même. Non pas que de devoir se faire à manger, s'occuper de tout son bien-être. S'auto-gérer, et même s'assurer que sa mère ne dépensait pas tout l'argent. Leur argent. Plutôt l'allocation qui devait être utiliser pour elle. Et non pas que pour faire la fête. Petit détail que sa mère semblait trop vite oublier. L'instinct de mère n'était pas inné par chez elle.

En vérité c'était tout simplement que Sarah Miller ne c'était pas mis à l'idée d'être une mère.

Sarah: Arrête de m'appeler Mom ou maman... ! Mon nom s'est Sarah.

Refusant d'accepter son rôle de mère, Sarah préférait se voire comme une grande soeur. Ou même la pote de sa fille. Déjà ce n'était pas facile de s'occuper d'elle-même, elle ne voulait pas se dire de prendre en charge un gosse.

Heureusement que Melody pouvait s'occuper toute seule de sa propre personne. Elle était assez mature pour tout gérer là.

Elle voyait sa vie comme le résultat de ses bêtises. Elle le savait qu'avec Benoit, sa vie aurait probablement été très différente. Qui restait le plus grand regret dans sa vie, et elle comptait le réparer. Surtout le récupérer pour reprendre sa vie ... avec lui.