Gabriella venait de déposer les filles à l'école.
Elle était au parc avec le petit Benjamin. Sans trop savoir pourquoi, elle n'avait pas un bon pressentiment. Comme si quelque chose se passait. Quelque chose qui ne sentait pas bon. Depuis toute petite que Gabriella avait son sixième sens developpé chez elle.
" Non peut-être que c'est encore moi! Je me fais des idées pour rien."
C'est d'un pas rapide que Gabriella rentra à la maison avec son bébé. Elle ne voulait pas manquer l'appel de son mari. En ce moment, tout ce qu'elle avait besoin c'était son support. Juste de pouvoir entendre sa voix, et rien de plus ne comptait pour elle.
Inquiète, il n'avait pas encore appelé.
Habituellement dès qu'il arrivait à son hôtel, il appelait pour l'aviser de son arrivée. ce qui rendait la femme de plus en plus inquiète de la suite des évènements. Pourquoi il ne l'avait pas encore appelé?
Gabriella tenta de se changer les idées en pensant à d'autres choses. Même si au fond d'elle, le doute grandissait de plus en plus. Toujours aucun appel de Benoit.
Qu'est-ce qui ce passait?
Gabriella n'aimait pas trop Paul.
Ce n'était pas une bonne influence pour Benoit. Sans oublier qu'elle l'avait surpris lui faire des regards trop insistants. Bien entendu qu'elle n'avait pas de preuve concrète, alors elle ne pouvait rien assumer. Par compte le sachant aussi loin avec son mari, elle le présageait rien de bon. D'un autre côté, elle avait entièrement confiance en Benoit.
Le temps passait et toujours pas d'appel.
Elle ne voulait pas paniquer, il devait être déborder dans son planning. Benoit était un marié dévoué.
En respirant un bon coup, Gabriella se remit à la routine.
Dring!
Dring !
Dring!
Pleine d'enthousiasme, Gabriella décrocha le combiné. Pour elle ça devait être son mari qui l'appelait comme il avait l'habitude de le faire lorsqu'il arrivait dans une autre destination.
Erreur ce n'était pas Benoit!
Géraldine: coucou toi... Tu m'as oublié?
C'était sa petite soeur Géraldine.
Trop concentrée dans ses pensées, Gabriella avait loupé son rendez-vous avec sa soeur cadette. Les deux soeurs aimaient se rencontrer au petit café. Passer du bon temps ensemble.
Gabriella: Oh mon doux! J'en suis désolée ... j'avais la tête ailleurs... Benoit est parti pour son séminaire etje m'occupais de pleins de trucs. Désolée encore de t'avoir fait faux-bond.
Geraldine: Quoi il est encore parti en voyage d'affaire?
Géraldine faisait parti de ceux qui trouvait que Gabriella avait gaspillé sa vie? Elle qui avait été accepté dans les meilleurs universités. Trop de potentiel gaspillé. Pour les proches de Gabriella, elle était la perdante dans cette relation. Un total gaspillage. Rester à la maison pour s'occuper des enfants, et vivre que pour lui.
Gabriella: Tu le sais... c'est le boulot qui veut ça.
Geraldine: Il abuse quand même de toujours partir comme ça. Il n'y a pas d'autres qui peuvent alterner un peu plus avec lui?
Gabriella: C'est un perfectionniste.
Geraldine: Je n'utiliserai pas ce mot pour décrire Benoit Larry, moi.
Essayant de se donner un ton convaincant, elle se donna comme mandat de rassurer sa sœur. La règle que leur mère les avait apprise: Ne jamais montrer de la faiblesse ou doute dans son foyer. Jamais!
Pourquoi? Pour ne pas risquer d'envenimer les choses. Les histoires de couple ça se règle à deux.
Geraldine: Tu n'es pas inquiète avec tous ses voyages d'affaires, toi? C'est vrai tu viens à peine de lui donner son fils ... trop un irresponsable ce mec!
Gabriella: Arrête de mal parler de mon mari! Benoit n'est pas comme ton Hugo ... regarde il est parti au séminaire à contrecœur, car pour lui c'est important pour avoir son augmentation. Alors arrête de toujours vouloir mal le voir. Tous les mecs ne sont pas comme Hugo.
C'était le silence complet.
Geraldine: Hugo?
Hugo c'était le père de l'enfant de Geraldine. Ça avait été son copain. Un quaid du quartier, Geraldine c'était entiché à lui depuis trop longtemps. Une relation qui avait été voué au désastre. Mais pas facile de raisonner une femme amoureuse. Jusqu'à maintenant on pouvait toujours le voire qu'elle avait des sentiments pour lui. Même s'il l'avait larguée lorsqu'elle était enceinte de leur fils.
Par moment on pouvait le voir se promener. Personne ne pouvait rien dire à cet Hugo. IL faisait ce qu'il voulait. Il avait de l'emprise sur les émotions de Geraldine qui l'aimait toujours.
Gabriella: Je suis désolée.
Geraldine: Oui c'est ça...
Gabriella: On se reparle plus tard... je doi me préparer pour aller chercher les filles.
Les deux sœurs mirent fin à leur conversation. Se sentant coupable d'avoir blessée sa sœur dans ses paroles mais c'était comme ça lorsqu'elle sentait qu'on s'attaquait à son mari au fait. Son instinct de protection prenait le pas sur tout.
Soulagée de pouvoir mettre fin à la conversation avec sa sœur. Ce n'était pas agréable de rendre sa soeur mal, mais le désire de protéger son mari était très fort chez Gabriella. Se sentant toujours sur la dépressive.
Comment elle osait mal parler de Benoit aussi?
Pourquoi sa famille était aussi en colère contre lui à cause de sa décision? Oui elle avait décidé de ne pas poursuivre les études supérieur. En final, elle avait choisit l'amour. Chacun sa vie après tout, pourquoi personne ne pouvait pas accepter ses choix?
Pleins de questions qui me traversait l'esprit. Et la plus importante parmi toutes ses questions revenait à : Pourquoi Benoit n'avait-il pas encore appelé?
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L'ADULTÈRE
LosoweL'adultère peut mener très loin. En toute vérité de dire non à toutes les propositions indécentes est la meilleure solution pour éviter le malheur. Car on disant oui à l'adultère, nous ouvrons les portes à beaucoup de chose dans notre vie. Tout le m...