CHAPITRE I - Le reveil

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Un jour, je me réveillai, je me souviens que j'avais les yeux ouverts, mais, je ne voyais rien. Tout était si sombre que je ne pouvais rien percevoir. Les seules choses dont je pouvais être certaine, c'est qu'il y avait d'autres personnes dans cette pièce où quoi que ce soit d'autre. Comment je le sais ? Je les entendais chuchoter. Je n'arrivais pas à entendre correctement ce qu'ils disaient, c'était indescriptible. D'un coup, la lumière s'alluma. Elle était éblouissante, et j'avais atrocement mal à la tête. Je regardai autour de moi, et je vis que j'étais attachée à une chaise, avec des sortes d'attaches en métal... C'était bien sécurisé. Tellement qu'il m'était impossible de bouger. Je continua donc à scruter la pièce, et je constata bel et bien deux autres personnes. Elles étaient vêtues de blanc, et malgré que je ne pouvais percevoir correctement leur visage, je sentais qu'ils me regardaient. Après un long silence, l'un d'entre eux prit la parole :
- « Bien le bonjour, CHI-3. Tu dois sûrement te demander ce que tu fais ici et qui nous sommes. Alors je vais répondre à tes questions sans plus attendre. Je suis un des scientifiques présents sur ce lieu. Et toi, tu es ici car tu es très dangereuse et nous devons te garder en quarantaine. Mon collègue et moi attendions patiemment ton réveil. Tu as tout de même prit 2 semaines à te réveiller. Tu étais plongée dans une sorte de coma. Nous t'avons sauvée. Ne nous remercie surtout pas, c'est notre métier.
- Euh.. Ouais, j'suppose. Mais je peux savoir en quoi j'suis « dangereuse » au juste ? Et j'peux bouger ou je dois obligatoirement rester coincée sur cette chaise de torture ? »
Le plus vieux des scientifiques regarda son collègue, puis prit la parole :
- « Je vois que toi tu es impatiente en revanche. Je vais mieux t'expliquer le programme. Tu pourras en effet être libérée de cette chaise lorsque tu seras en état de marcher. Mais tu n'auras aucun droit de sortie. C'est à dire que si un jour tu veux sortir dehors, tu ne pourras pas. Nous te donnerons une carte d'accès pour certaines pièces, d'autres te seront inaccessibles.
- Ouais et je pourrai être lâchée quand ? »
L'homme en question sourit, puis ricana légèrement tout en remontant ses lunettes :
- « Ma chère patiente... Tu auras beaucoup de mal à te rétablir de l'opération que nous envisageons pour toi. Ça te prendra quelques temps pour pouvoir être de nouveau sur pieds. Alors le seul conseil que je puisse te donner, c'est d'attendre, et ne poser aucune autre question. Dans quel cas je me verrai dans l'obligation de t'effacer la mémoire et de tout recommencer à zéro... J'espère avoir été assez clair ?
- ... Oui monsieur.
- Bien ! Dans ce cas je vais t'attribuer une domestique qui se chargera de toi. Tu peux tout lui demander, elle est faite pour. A bientôt j'espère. »
Les deux hommes se dirigeaient donc vers la porte de sortie et la ferma, sans éteindre la lumière, laissant derrière eux la jeune femme seule avec toutes ses questions sans réponses, qu'elle n'aura certainement jamais....

Quelques semaines passèrent, et la jeune femme avait retrouvé toute ses forces. Sa domestique rentra dans la pièce, un plateau dans les mains, une pomme et un jus dessus, puis lui annonça le sourire aux lèvres :
- « Mademoiselle, le grand jour est arrivé, c'est aujourd'hui que vous allez vous faire opérer, vous pourrez enfin marcher sans être accompagnée. Je vous ai apporté de quoi prendre un peu de forces, j'espère que ça vous plaît.
- Merci beaucoup Henrietta, tu n'étais pas obligée tu sais, disait la patiente tout en se faisant détacher, j'ai pas très faim en plus. Mais dis-moi, maintenant que nous nous connaissons bien toi et moi, est-ce que je peux te poser une question un peu indiscrète ?
- Bien sur mademoiselle, vous le pouvez, mais sachez que même si vous le faites j'ai reçu l'ordre de ne pas répondre à toutes
- Ouais j'sais et je m'en tape. C'est quoi l'opération ?
- ... Mademoiselle... Je ne peux répondre à cela...
- Henrietta. Écoutes moi. Tu vas répondre à cette question, parce que sinon, je vais te buter. Elle s'arrêta net dans sa phrase, puis rigola, nan je rigole, mais sérieux, j'aimerai savoir.
- Bon... Je suppose que personne ne le saura... »
Henrietta fut coupé au beau milieu de sa phrase, interrompue par les deux mêmes scientifiques qui ont abordé le sujet interdit. Ils firent signe de les suivre, c'était le moment décisif. Qu'allait elle subir ? Est-ce dangereux ? Elle n'aura peut-être pas ses réponses, mais si elle le découvrait, serait-elle satisfaite du résultat ?

Note d'auteur ~ Hi there ! Je poste ici ma toute nouvelle histoire, mûrement réfléchie ! Je suis assez fière de ce premier chapitre, et je travaille dur sur le prochain. Ce qui prendra du temps, ce n'est pas la conception de l'histoire, puisque je connais déjà l'entièreté de son déroulement, mais plutôt son écriture, c'est ce qui va être plus compliqué, vu que je n'ai pas assez de temps à y consacrer, donc, j'écrirai selon le temps disponible ! Sur ce, j'espère que ce premier chapitre vous aura plus, malgré que celui-ci soit assez court.
Bonne soirée~

Une ligue fantôme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant