LOUVA: La Luna Suprême (bientôt en réécriture)

🌕 Chapitre 28 🌕

Arrivés à la villa , nous sommes chaleureusement accueillis par Mali à qui j'en profite pour demander si Helios est rentré.

Mali : Oh !! je l'ai vu monté il y a 30 minutes.

Moi : est-ce qu'il avait l'aire en colère ?

Je ne sais même pas pourquoi je lui demande ça, peut-être pour tâter le terrain.

Mali : non, il m'avait semblé assez calme bien que dans un sale état , il avait des branches dans les cheveux et il a même salit le carrelage avec ses pieds plein de boue.

La mine dégoûtée qu'elle exprime sur son visage en disant ça, fait rire les filles derrière moi, alors que moi l'état de mon âme sœur qu'elle me décrit, m'inquiète plus qu'autre chose.

Moi : Oh eu... je suis désolé .... les filles je vais monter le voir, je vous dit à plus.

Elles : ciao !!!

J'espère vraiment qu'il s'est calmé parce que je n'ai pas aimé sa réaction de tout à l'heure, l'idée de refaire face à cet Hélios me donne déjà mal au ventre.

Arrivé devant la porte de notre chambre, j'hésite longuement à l'ouvrir en fixant la poignée.

Non mais vraiment.

Mais au bout d'un moment, j'inspire profondément pour me donner du courage et finit donc par l'ouvrir.

Car je dois absolument lui parler.

La chambre est plonger dans le noir et dans un silence total, comme si il n'y avait personne.

Moi : Helios ?!!

Aucune réponse.

J'entre et examine la pièce pour voir s' il est là, mais non je ne le vois pas.

Je me dirige alors vers le dressing.

Personne.

Moi : Helios si tu es là répond s'il te plaît !!

Rien.

Je souffle un instant d'exaspération.

Où est-il?

Je tourne les talons pour faire face à la salle de bain fermée.

Avec un peu de chance il sera peut-être là.

Je pose ma main sur la poignée et au moment où j'allais la tourner, elle s'ouvre toute seule sur un Helios torse nu...vêtu d'une simple serviette...les cheveux mouillés.

Je reste figé un instant devant l'Apollon qui se tient face à moi, plongeant mon regard dans le sien qui me regarde aussi sans rien laisser paraître.

Il détourne les yeux au bout de quelque seconde en brisant notre contact et passe à côté de moi sans un mot, me laissant planté là comme une idiote.

D'accord.

Moi : tu m'évite maintenant ?

Je me retourne pour le suivre jusqu'au dressing sans franchir l'encadrement, je reste à l'entrée en le regardant fouillé dans son armoire dans le plus grand des calmes.

Helios : ...

Moi : Helios ? ..... écoute si tu es toujours en colère pour tout à l'heure, sache au moins que je suis vraiment désolé, ce n'était pas mon intention de te mettre en colère mais-

Helios : je ne veux pas en parler.

Encore une fois son ton était calme mais froid.

Moi : mais si on veut régler le pro-