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Les yeux de sa fiancé et les miens s'écarquillent pendant que sa main se tend vers moi. Je reste muette de stupéfaction. Je croise le regard tueur d'Elise et juste pour l'énerver j'ai envis de dire oui mais à vrai dire ai je vraiment le choix ? C'est le prince après tout, je ne veux pas le contrarié et puis la politesse de ce monde m'oblige à dire oui.

Je pose alors ma main sur la sienne en signe d'approbation. Immédiatement il me tire avec lui vers le centre de la salle. J'ai d'ailleurs à peine le temps de pouvoir contempler le merveilleux visage rouge et crispé de colère de ma chère Élise. Je tiens à préciser que c'est très satisfaisant à voir.

Le prince nous emmène au milieu des danseurs et quelques regards sont attirés par ma présence avec le prince. Il me tourne vers lui et durant un instant de battement j'aurai cru qu'on était seul. Mais je me reprends et le laisse mener la danse comme je l'avais appris un peu plus tôt. L'une de ses mains vient se poser sur ma taille délicatement, je suis instantanément parcourus d'un frisson et à mon plus grand malheur je crois bien qu' il l'a remarqué car son regard se plonge immédiatement dans le mien accompagné d'un petit sourire en coin. Je  detourne le regard gêné et pose ma main sur son épaule ainsi que dans sa main chaude et douce à la fois. Il commence alors danser et je le suis du mieux que je peux. On tourne au milieu de la salle et j'essaie comme je peux de regarder innocemment autre part. Après quelque minutes de danse, je sens qu'il ressert son emprise sur ma taille et me chuchote à l'oreille:

—Je sais qui vous êtes.

Son souffle saccadé par la danse s'abat dans ma nuque me tétanisant.

—Devrais-je alors vous humilier car vous ne faite pas partit de notre monde ?

Il continu avec un rictus aux lèvres. Je sers les dents et directement une flame de colère vient me brûler l'estomac. Je me crispe et me redresse, mon expression devenu maintenant froide et distante. Moi qui avais oublier son comportement et qui croyais naïvement qu'il aurait changé à mon égard. Je mine de ne pas l'entendre et que ça ne me touche aucunement. Je le regarde sans expression et même avec une pointe de dégoût et d'amertume.

Face à ma froideur et peut être le soudain charisme dont je fais preuve. Je ne me ferai plus marcher sur les pieds par ce petit arrogant immature. Jungkook écarquille les yeux de surprise et s'arrête même de danser. Je profite de mon moment de supériorité pour le riposté sèchement.

—Quoi qu'il en soit j'estime être bien plus digne que vous de ce monde. Vous ne faites que vous comporter comme un arrogant immature. Vous êtes indigne de la courrone ! Bien maintenant que les choses sont claires, veuillez m'excuser mais je dois me retirer.

Je conclue mes parole par une révérence et quitte le centre de la salle en me dirigeant vers la sortie en plein milieu d'une danse, se qui est signe d'irrespect, sous les yeux écarquillés du prince et de quelques spectateurs. Je suis fier de ce que je viens de lui dire mais je crains de me faire frapper par ma professeure. Aller à l'encontre du prince c'est justement se qu'on ne doit pas faire. Après ce que je lui ai dit c'est la stricte vérité, il n'est pas digne de la couronne et ne le sera jamais ! De son comportement jusqu'à son sang, tout montre le contraire d'une personne de sang royale.

J'atteins presque la foule quand mon nom est crié. Je m'immobilise soudainement, tétanisé à nouveau. Qu'ai je fais ? Provoquer le prince alors qu'il sait ma véritable identité c'est suscidaire. Et je sais que c'est lui qui vient de m'appeler, je reconnais sa voix que j'adore et haï à la fois. Il a crier si fort que mon corps en a tremblé et que la musique s'est stoppé brusquement, ainsi chaque personne de la salle avait l'attention sur nous. Je pouvais voir le regard stupéfait des gens devant moi qui attendaient impatiemment la suite comme un drama au comble du suspens. Mais honnêtement je doute que ça se passe comme dans un drama.

Je prends mon courage à deux mains et me retourne vers lui avec le même air froid de tout à l'heure. Il était toujours à l'endroit où je l'avais laissé un peu plus tôt. Je ne pouvais pas décrire ni déchiffrer son expression facial. Nous étions à au moins 6 mètres de distance et pourtant j'avais l'impression qu'il était tout près. Je dirai même à quelque centimètre. La même impression que lorsqu'on avait commencé à danser m'envahit, juste lui et moi, juste un instant. Puis tout s'efface, comme un mirage, et la réalité revient me frapper. Je ne sais pourquoi il m'attire comme cela. Je dirai que c'est son aura, ou plus son côté gentil quand il est seul avec moi. Mais je n'arrive toujours pas à le cerner ce bipolaire...

On se regarde un moment avant qu'il ne s'approche de moi. Mon regard devient interrogatif, il continu de s'avancer jusqu'à être à 1 mètre de moi. Il me regarde d'un air sérieux qui le rend à la fois beaucoup trop sexy... J'essaie d'oublier mes pensées et me reconcentre sur lui. Et à ma grande surprise il se prosterne devant moi. J'écarquille les yeux et le regarde complètement déstabilisée. Inconsciemment je relève le regard vers les gens autour, ils nous regardent tous bouche bée et choqué à la fois. Je ne sais comment réagir et, heureusement pour moi, je n'ai pas le temps pour ça car il se relève et m'embrasse la main. Puis il relève la tête et me sourit. C'est pas un sourire narquois ou provocateur, ni un de ses sourire qu'il m'a déjà fait. Non là, j'avais l'impression que c'était un sourire sincère. Ça a le don de me déstabiliser encore plus, je dirai même que ça le don de me faire paniquer, et apparemment ça se voit car il me chuchote à l'oreille.

—Calme toi, tout va bien.

Je le regarde complètement démunis, ne comprenant nullement la situation. Et à ma plus grande surprise, il rigole gentiment de mon état avant de passer un bras autour de ma taille puis de m'accompagner jusqu'au buffet. Les regards curieux étaient toujours fixer sur nous mais la musique avait repris son court. Alors petit à petit les nobles se reconcentraient sur leur activité principale. Mon regard chercha mon tuteur mais je le vis pas à mon plus grand désespoire. Alors quand celui-ci revient sur le prince, je le détoune automatiquement sur le buffet, minant une soudaine faim. Il me regardait te façon si intense et si captivé que mes joues c'était automatiquement réchauffer. Et puis je ne vous parle même pas de la prestance quand il me regarde en souriant d'amusement lorsque qu'il remarque mon malaise.

Décidément je ne le comprendrai jamais cet andouille de bipolaire. Mais je ne peux le nier son côté gentil m'attire et me fais craquer à la fois. Bas quoi ? Oui il est extrêmement beau en costume et puis je pense qu'on l'a toute remarquer ^^.

À suivre...

"°Metaxes°" j.jk [ PAUSE ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant