Bien plus qu'une nounou...

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Meredith ne comprenait vraiment pas pourquoi, Mark tenait tant à ce qu'elle lui parle, elle fut complètement perdue et laissa couler quelques larmes. Face à cela, Mark ne pouvait rester insensible, il la prit dans ses bras pour la consoler purement amical. Quelques instants après, il aurait aimé éviter encore cela, il croisa le regard noir de son ami Derek qui avait cherché partout son interne pour avoir les résultats de son patient. Il se détacha de Meredith en lui chuchotant.

Mark : Meredith, il n'est peut-être pas trop tard, déclara-t-il avec un léger sourire.

Meredith : merci, je ferai mieux d'y aller, car je pense que mon titulaire va me chercher. 

Mark : il est juste derrière toi, pensez à ce que je vous ai dit...

Elle prit les résultats du scan, puis sortit son patient et donna les clichés à Derek en étant énormément gênée, car une nouvelle fois il venait de la surprendre avec Mark. Au fond d'elle, elle savait qu'elle n'avait pas à l'être, car il a sûrement sa vie, et aucun compte à lui rendre, mais pour elle les sentiments étaient toujours vivants et n'avaient sûrement jamais cessé pour lui.

La journée fut très longue, et très tendue entre les deux personnes. Le midi elle avait déjeuné avec sa meilleure amie qui n'arrêtait pas de lui rabâcher de tout révéler à Derek. Elle ne sait plus quoi faire, mais elle sait qu'elle ne pourra réussir son internat dans ses conditions.

Dès qu'elle se retrouve face à lui elle perd ses moyens à chaque fois qu'il la questionne sur la médecine elle n'arrive jamais à réponse malgré ses connaissances. Lui à chaque fois était très gentil, ne faisait aucune remarque sur ses incompétences.

Derek finissant son service plus tard que son interne la libéra dès qu'elle avait terminé les dossiers. Après sa dernière intervention, il se rendit dans le bureau du chef.

Derek : bonsoir-chef.

Richard : bonsoir Derek, alors comment se passe ce début ?

Derek : tout ce qui est sur le plan boulot tout va bien votre personnel est très sympathique. Mais j'ai eu comme interne attribué le Dr Grey, j'aimerais justement vous en toucher deux mots si vous avez le temps ?

Richard : oui bien sûr, asseyez-vous.

Derek : voilà, tout d'abord nos rapports sont assez tendus cela ne me plait en aucun cas, car je pense qu'à cause de notre relation elle perd ses moyens lorsque je la questionne sur des cas, elle ne connait aucune réponse...

Richard : alors je t’arrête de suite j'ai suivi toutes ses années de fac et c'est l'une des plus brillantes internes que j'ai eues dans cet hôpital, sans vouloir en rajouter elle est un peu un second toi au féminin, alors je ne doute pas de ses capacités, en effet je pense que votre liaison il y a quelques années y est pour quelque chose.

Derek : je ne dis pas qu'elle n'est pas douée, mais j'aimerais qu'elle ne soit pas aussi tendue à mes côtés, donc je sais que cela ne se fait pas, mais j'aimerais bien que vous me donniez son adresse afin que nous puissions discuter, je sais bien que je pourrais le faire ici à l'hôpital, mais je ne pense pas que cela soit approprié... 

Richard : en effet, j'aimerais que dans cet hôpital on ne mélange pas travail et vie privée. Connaissant bien Meredith, je vais te donner son adresse, mais c'est bien parce que je sais que cela ne lui sera que bénéfique je l'espère par la suite.

Derek : merci.

Richard nota sur un post it, l'adresse de celle-ci, en le lui indiquant aussi le trajet. Il le tendit à Derek en lui disant... 

Richard : tâche de ne plus la faire souffrir, si tu comptes la reconquérir tu dois aller jusqu'au bout sans l'abandonner une nouvelle. Ça ce sont des paroles de l'homme et non de ton supérieur.

Derek : je n'ai jamais eu l'intention de la faire souffrir... 

Richard : je l'espère bien, mais si je te dis cela c'est tout simplement tu ne sais pas à quel point elle a pu souffrir, je pense qu'un jour tu le sauras et comprendras. 

Derek sortit du bureau, en effet il ne sait pas à quel point sa Meredith a tant souffert, il ne comprenait pas pourquoi avait dit tout cela, trop de questions se chamboulaient dans sa tête. Il partit se changer et croisa son ami qu'il avait évité un maximum dans la journée.