20: Retour au village.

381 25 4
                                    

Pri'm et les autres, observaient la princesse et Revali, se défier au tir à l'arc. Vêtue, d'une tenue sheikah pour que les gardes la laisse tranquille, Zelda se faisait appeler Sheik, parce que tout le monde la considérait comme une jeune femme incapable de se battre. Pourtant... Une fois qu'elle avait un arc entre les mains, elle n'était plus là même personne.

« Je dois avouer que je suis impressionné, princesse. »

« Merci Revali, mais tu m'as battu, tu es beaucoup plus expérimenté que moi et tes techniques sont vraiment impressionnantes. »

Alors que le prodige, appréciait le fait, de recevoir des compliments d'une personne royale, Urbosa se pencha près de moi.

« Ta sœur m'a dit que Revali et toi, vous aviez trouvé le lac des amoureux ? »

« Pru'ha ! »

Ma sœur partit se cacher, derrière Urbosa en rigolant.

« Tu sais... Il existe deux lacs en fait. Le premier, celui avec un cœur brisé, symbolise le départ et on raconte que si les amoureux, se retrouvent tous les deux au second lac, toujours amoureux l'un de l'autre... Il s'agit du véritable amour. »

Je rougis, tandis que la gerudo me souriait chaleureusement.

Plus tard dans la journée, Revali et moi avons dit au revoir aux autres, pour prendre la route pour le village piaf, je laissais à ma sœur, le soin de faire attention à Calypso, j'allais voyager sur le dos de mon amant.
Comme la première fois, j'ai eu un peu peur de l'altitude, mais face à la beauté du ciel, et l'herbe fleuri en dessous de nous... Je n'avais plus aucune raison de paniquer et puis, je savais que Revali, ne me laisserais jamais tomber.

Nous sommes arrivés au village au coucher du soleil, Elie est venue me prendre dans ses bras, avec d'autres amies que je m'étais faîtes et que j'étais heureuse de retrouver. La fille du chef m'avait préparée une robe, je n'arrivais pas à croire que j'allais être demoiselle d'honneur ! C'était une magnifique robe, rose et bleue, couverte de roses... Lorsque Revali m'a vue, vêtue de cette merveille, il a dégluti et Towa lui donna un coup à l'épaule, pour qu'il ferme son bec.

« Alors... Comment tu me trouves ? »

Le piaf s'est approché, il a placé son bec juste au-dessus de ma tête, c'était sa manière de me donner un baiser.

« Tu es sublime, ma plume. »

« Oh.... Vous êtes si mignons tous les deux, maintenant enlève cette robe Pri'm, je ne veux pas que vous faisiez des cochonneries avec, d'ici demain. »

Nous avons tous les deux rougis, puis j'ai rendu la robe à Elie avant d'accompagner Revali à la cabane de l'air de vol. Jamais je n'aurais pensé que le froid de la montagne pourrait me manquer...

**

« Installe tes affaires, je vais nous préparer à manger. »

« D'accord. »

Je n'étais pas trop faîte pour les hamacs, alors je me suis fabriqué un bon lit bien chaud, tout près de l'endroit où se repose Revali, il y avait beaucoup d'arcs, tous fabriqués par lui... Il y avait également des livres de contes, parlant d'hyrule et de ses aventuriers, je n'aurais jamais pensée qu'il aimait ce genre de livres. Parmi tous les ouvrages, je suis tombé sur un, qui avait son écriture, étais-ce un carnet, dans lequel il notait toutes ses techniques d'entraînement ?
J'ai ouvert une page au hasard et mes yeux se sont écarquillés.

« Je ne dirais pas qu'elle me manque... Mais je dois bien avouer que son absence me dérange un peu, il n'y a plus personne pour m'embêter quand j'essaye de me concentrer au moins, mais... Serait-elle restée si je lui avais demandée ? Cette femme, je ne sais pas ce qu'elle m'a fait, ce baiser, c'était le premier depuis longtemps... Pourquoi pleurait-elle ? Est-ce qu'elle ne m'aime pas de la même façon ? Je sais bien que Towa m'a dit d'être moins... Superficiel avec elle, mais je ne peux pas m'en empêcher, j'ai peur... Peur de faire confiance à nouveau. »

« Pri'm, c'est bon tu peux... Est-ce que tu lis mon journal ? »

« Je... »

En quelques pas, Revali était près de moi, il me prit le carnet et me lança un regard noir, je me suis mise à trembler.

« Pourquoi est-ce que tu fouillais dans mes affaires !? »

« Je... Je suis désolée, pardon, c'était un accident... »

Oh non... Je ne supportais pas quand les gens criaient sur moi, ça me rappelait de mauvais souvenirs et ça me bloquait... J'ai senti une des ailes de Revali sur mon épaule et j'ai reculée, les larmes aux yeux, terrifiée, un son résonnait dans mes oreilles et je n'entendais plus rien. Soudain, Revali essaya à nouveau de me toucher, et je me rendis compte qu'il ne voulait pas me blesser, juste me prendre dans ses bras.

« Ma plume... »

J'entendais sa voix à nouveau.

« Pardon... Je ne voulais pas te faire peur... Je ne voulais pas te faire pleurer, je n'aurais pas dû crier. »

« Tu ne pouvais pas savoir... »

« Je n'aurais pas dû m'énerver, tu es juste curieuse... J'ai... Juste repensé à de mauvaises rencontres. »

J'ai froncé les sourcils et je me suis libéré de Revali pour prendre mon propre carnet et le lui tendre.

« Qu'est-ce que c'est ? »

« Mon carnet, j'ai lu dans le tien, alors tu peux lire dans le mien. »

« Pri'm... »

« J'insiste... »

Finalement, il prit le petit ouvrage entre ses mains, il a retenu son rire a certaines lignes mais soudain... Ses yeux se remplirent d'une émotion que je n'avais jamais vu...

« Pri'm ? »

« Oui ? »

Soigneusement, le rito déposa le petit carnet à terre et m'attira contre lui, son regard... Il était plein de désire.

« Est-ce que tu veux qu'on essaye ce soir ? »

« Ce soir ?... »

« Est-ce que tu veux ? »

Mon cœur se mit à battre à une vitesse folle, j'ai regardé les yeux de mon amant. Je n'avais plus peur.

« Oui... Je te veux Revali. »

La chanson oubliée. Revali x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant