Mirabelle

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Je marchais dans la forêt entourant mon village Midwich lorsque j'aperçus soudain derrière une lignée de hauts arbres, une voiture bleue stationnée. Sans aucun conducteurs ni passagers. Ce n'était pas commun par ici et la première suprise passée, je décidai de m'approcher. J'étais curieuse de nature mais aussi prudente... Cette voiture appartenait peut-être à un voyageur égaré, comment savoir ?

Je me retournai et observa les alentours.

- Il y a quelqu'un ?! criais-je lorsque j'entendis soudain le bruit des braches que l'on écrase en marchant, juste derrière moi.

J'eu à peine le temps de faire volte-face qu'un poing s'écraisa brusquement sur ma joue. Le temps d'une demi-seconde j'étais à terre, complétement sonnée.

Une douleur dans toute la tête. Mon corps, un poid lourd. J'étais à peine consciente...

J'ai alors eu la sensation de flotter... mais on me portait. J'ai alors eu l'impression de tomber... mais on me jeta. J'ai eue l'impression qu'il faisait nuit... Mais un coffre venait de se refermer au-dessus de moi.

Et je n'ai pas eu la force de garder les yeux ouverts...

Ce n'était que le "matin" suivant que j'ai pu y parvenir...

Je me réveillai en sursauts. Je hurlai par reflece, mais c'était trop tard. J'étais toute seule et abandonnée. Abandonnée le long de la route qui mène jusqu'à Midwich.

Je me redressai, confuse. J'avais les lèvres douloureuses, les dents qui vibraient encore et rien que le fait de les effleurer avec mes doigts m'arrachaient des larmes de douleur. Qu'est-ce qui m'étais arrivée ? Je ne me souvenais de rien... rien d'autre que de la douleur.

Je regardai le village et encore une fois, me demanda comment j'avais pu me retrouver là... Je me levai et puis, commença à avancer. Il fallait que je rentre chez moi. Que je vois si tous le monde allait bien...

Mais en partant, je ne remarquai pas les voitures encastrées les unes dans les autres derrière moi. Pourtant le feu crépitait encore sur plusieurs d'entre elles et l'essence qui fuyait gouttait à terre. La bleue était renversée sur le côté, le coffre ouvert et les vitres teintées de rouge. Un carambolage juste devant mon village et pour ceux qui n'étaient pas morts, les autres qui dormaient se réveillaient...

Les yeux closOù les histoires vivent. Découvrez maintenant