Kim Seokjin vivait seul depuis son divorce avec son ex-femme, une sorcière qui avait réussi à tout obtenir de lui - enfants et leur garde, maison... Il avait arrêté de travailler par soucis de santé, et n'avait plus jamais voulu y retourner après avoir perdu la garde de ses trésors. Jin était puériculteur, il travaillait dans une école maternelle et était le seul homme parmi une dizaine de femmes. Avant ça, il avait été stagiaire dans un hôpital en pédiatrie, et dans une crèche.
Dire qu'il adorait les enfants serait un euphémisme. Il aimait leur innocence, la joie et la curiosité qu'il lisait dans leurs yeux lorsqu'ils découvraient quelque-chose de nouveau, leur petite moue adorable et lorsqu'ils essayaient de le réconforter lorsqu'ils sentaient qu'il était triste. Il adorait les enfants, c'est pour ça qu'il était heureux d'en avoir. Du moins, avant qu'il ne se les fasse enlever par leur mère.
Quelle sorcière, il répétait. Cette femme, Park Minji de son nom, était mauvaise autant qu'elle était belle. Il l'avait rencontrée lors de son premier jour à l'école maternelle. Elle venait rechercher don neveu, et n'avait cessé de regarder Jin, le mettant mal à l'aise. Le pauvre n'arrivait plus à parler et ses oreilles étaient devenues aussi rouge que la robe de la femme. Ça l'avait amusée, et elle était revenue le lendemain pour lui proposer un café.
De fil en aiguille, ils ont commencé à sortir ensemble, se sont mariés après 6 mois, puis au bout d'un an emménageaient et accueillaient leur premier bébé. À l'époque, il était tellement amoureux qu'il disait amen à tout, mais avec du recul, il comprenait qu'il s'était laissé berner par son joli visage et que tout avait été bien trop rapide.
Elle avait demandé le divorce après qu'il eut accepté de quitter son travail pour sa famille, et s'était arrangée pour que tous ses biens lui reviennent. Elle avait fait passer Seokjin pour un moins que rien, lui volant sans scrupule le résultat de ses années de travail et ses deux trésors, deux magnifiques enfants de 2 ans et de 8 mois.
Mais tout n'était pas perdu, heureusement. Ce que Minji ne savait pas, c'était que les défunts grands-parents et les parents de Seokjin avaient placés une certaine somme d'argent dans un compte commun, initialement prévue pour l'éducation de leurs petits enfants. Lorsqu'ils avaient été mis au courant de la situation, les parents Kim avaient dévoilé ce secret à leur fils, lui permettant ainsi de trouver un nouveau toit pour vivre.
Mais il avait perdu son travail, et n'avait pas le cœur à y retourner. Il ne voulait plus être en contact avec des enfants, et encore moins devoir s'en occuper. Ça lui rappelait trop les siens, et c'était encore trop douloureux, même après deux ans.
C'était en plein mois de mars. Le ciel était bleu, le soleil brillait, et Jin se sentait étrangement bien. Après avoir déménagé une seconde fois, il avait pris l'habitude de se promener chaque après midi, pour digérer et se dégourdir les jambes. Puisqu'il ne travaillait pas, autant utiliser son temps pour quelque chose de positif.
Il venait de traverser le petit pond pour faire demi-tour et retourner chez lui, lorsqu'il trébucha sur une caisse en carton. Il jura, embêté d'avoir salis son nouveau pantalon après seulement une journée, mais reporta son attention sur la boîte. Elle n'était pas fermée, et la curiosité le poussa à regarder ce qu'il se cachait à l'intérieur.
Une petite boule de poils, deux relativement langues oreilles et un petit pompon... C'était un lapin. Un assez jeune lapin, qui avait été abandonné, il n'y avait pas de doute. Quel maître laisserait son animal dans une boîte, prêt d'une route, si ce n'était pour l'abandonner ?
Sans réfléchir à deux fois, Jin prit la caisse avec lui et se dirigea vers un vétérinaire. Celui-ci était un ami, il aimait véritablement les animaux et son sourire était assez contagieux pour réconforter les maître qui venaient à perdre le leur.
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𝔽𝕣𝕒𝕚𝕤𝕚𝕖𝕣 ʲⁱⁿᵏᵒᵒᵏ
Fanfiction+ Jinkook + Seokjin recueille un lapin abandonné, et se réveille le lendemain aux côtés d'un - très beau - jeune homme. Rapidement, il retrouve ses habitudes de puériculteur et son instinct paternel, ce qui n'a pas l'air de déranger le plus jeune. ...