je viens souvent dans cet immeuble. je n'y jamais vu personne.
j'entraîne mon petit ange tout en haut, on monte beaucoup d'escaliers. mais arrivées dans le grenier, nous sommes plus essoufflées par nos baisers sans vraiment d'interruption plutôt que les escaliers.elle regarde l'endroit avec émerveillement et son sourire illumine la pièce plongée dans le noir.
et en moi, le désir m'enflamme, il n'y a plus que ça. et c'est si agréableje passe ma main dans son dos et dégrafe son soutien gorge. je l'entraîne sur un petit matelas et couvre son corps de baisers. elle effleure mes seins du bout des doigts. je frissonne.
la tour Eiffel pointe son sommet au coin de la fenêtre. ma clope se consume dans la nuit.elle enflamme mes sens. j'ai cette envie folle de la découvrir toute entière. la passion m'agrippe et je m'aventure dans les tréfonds de son âme. je regarde pendant de longues secondes la courbe de ses fesses. je les caresse et vient me réfugier dans ses cheveux. elle me fait l'amour. longtemps. son dos brûlant contre mon corps.
grâce à cet ange, nue devant moi, à moi, je m'envole. je m'abandonne, je ne résiste plus à rien. il n'y a plus rien qui compte à part son corps, contre moi. et le plaisir qui émane de nous. il nous enveloppe, nous envahi et nous consume. elle m'offre son corps en entier, et toute la nudité qu'il comporte. j'apprends par cœur les courbes de son corps. je meurs pour elle, d'elle, avec elle pour la première fois de ma vie
elle me fait découvrir le plaisir. il déborde de moi. tellement que des cris aimeraient s'échapper de ma bouche. mais rien ne sort. mes cordes vocales ne vibrent pas. jamais elles ne pourront vibrer
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soleil de minuit
Poetryon se perd des milliers de fois. dans les rues, dans nos yeux, dans nos baisers.