J'étais en deuxième année de fac. Mon premier cours dans ma nouvelle école était celui d'anthologie. Mon prof était un homme d'un certain âge. Il avait une longue barbe et des cheveux blancs. Ses petites lunette glissait sur son nez un peu retroussé. Il ne lui manquait plus que le costume et la hotte du Père Noël.
Je regardais ma nouvelle classe. Il y avait bien plus de fille que de garçon pour le cours dans le quel nous étions. L'amphithéâtre était plein. Certains élèves restaient debout par manque de place. Presque tous étaient attentif au cours, très peu s'endormaient je faisais malheureusement parti de ce peu. Le prof parlait bien trop pour pouvoir rester concentré. Il posait des questions aux élèves ce qui me réveillais parfois.
Soudain une fille pris la parole. Elle avait la peau très claire et ses cheveux étant d'un noir merveilleux se contrastaient avec ses yeux d'un bleu innocent. Son visage était d'une pureté parfaite et d'une beauté sans égale. Son nez en trompette, son doigt de l'ange magnifiquement modelé donnait une forme somptueuse a sa lèvre supérieure tandis que sa lèvre inférieure, elle, n'avait besoin de rien pour donner a n'importe qui l'envie de l'embrasser. Sa bouche rouge sang qui s'entrouvait pour prononcer des phrases que je n'entendais même pas me donner envie d'elle. Elle était splendide. Elle portait un pull blanc qui moulait ses formes a la perfection, comme son jean bleu qui lui dessinait de belles fesses.
Tout le monde sortait de la salle, la sonnerie avait retenti mais je restais bouche bée devant cette femme. Quelle beauté!Mon binôme de classe me tapait l'épaule pour me signaler que nous avions maintenant cours a l'autre bout du bahut. Je me levais tout en continuant de la regarder. Elle tourna la tête, me dévisagea et parti enfin après quelques secondes qui m'avait paru être des années.
Mon binôme était dans cette fac l'année dernière par conséquent il connaissait bien plus de monde que moi. Je lui demandais si il avait déjà parlé a cette fille qui avait trainé dans la salle d'anthologie a la fin de l'heure. Il la connaissait! Elle s'appelait Alicia BALMAS.
Nous nous dirigions vers notre seconde classe de la journée. Le prochain cours était celui de sociologie politique. J'étais entré dans la salle. Théo, mon binôme s'était assis derrière moi avec un de ses amis.
Je scrutais la porte, les élèves rentraient les un après les autres. Alicia venait d'entrer. Elle regardait l'amphithéâtre a la recherche d'une place. Il n'y avait personne a côté de moi, une place était libre. Je lui avais fait signe de venir, elle me regardait, j'étais souriant mais elle soufflait ... Je m'imaginais qu'elle m'avait vu la relooker au premier cours.
Le prof s'impatientait. Elle s'était approchée du siège avec timidité et agacement. Elle me demanda doucement si elle pouvait s'assoir la tout en sachant déjà la réponse. Elle était encore plus belle de près.
Ce professeur avait le don de captivité ses élèves. Mon attention n'était focalisé sur le prof mais bel et bien par Alicia, cette beauté que la nature avait mis sur mon chemin. Elle tourna la tête vers moi et me regarda pendant un moment.
Nous commencions à parler, le prof ne s'en préoccupait pas. Elle rigolait a mes blagues, j'avais pensé qu'elle commençait a m'apprécier.Les semaines passant, nous attendions tous les deux avec impatiente nos cours en commun pour pouvoir parler de tout et de rien et surtout nous revoir. Cette fille n'était pas comme les autres, avec elle j'arrivais a être vraiment moi.
Le cours de socio politique avait commencé depuis quinze minutes maintenant et elle n'était toujours pas arrivé. Je me faisais du souci pour elle. Mon cœur se contractait a l'idée de ne pas la voir aujourd'hui.
La porte de derrière s'était ouverte. C'était elle. Elle avait remonté ses cheveux long en un chignon un peu mal fait. Sa veste ne tenait pas sur son épaule. Elle avait du courir pour ne pas louper l'heure entière.
Elle s'était assise a côté de moi, avait posé son sac sur la petite table et se mit à chuchoter. Elle me disait que son chat avait réussi a s'introduire dans son placard et avait renversé toute la nourriture qu'il y avait a l'intérieur.
Je ne l'écoutais pas vraiment. Mes notes devaient remonter avant la fin du premier semestre.Lorsque la sonnerie retentit, je m'apprêtais à partir mais elle avait élevé sa main pour me retenir. Elle voulait me parler. Elle m'avait demandé si j'étais libre le soir même, ce a quoi j'ai bien évidemment répondu que je l'étais. Elle m'avait donné son adresse puis était sorti de la salle sans même se retourner.
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Mort Passionnelle
RandomUne histoire d'amour entre un homme dévoué et une femme aliénée...