HEY! Je suis un vampire

Chapitre 3

Une fois ma soif assouvie et plusieurs petits autres animaux tuer je redeviens moi même. Je commence à trembler. Je regarde autour de moi. Des cadavres. Du grand cerf, jusqu'au petit lapin que j'essayais de contrôler quelque minutes plus tôt. Tous sont là. A mes pieds. Morts. Je regarde mon t-shirt, très mauvaise idée le blanc. Il est maintenant taché de sang. De sang frais, qui commence peu a peu à sécher. Je réalise que c'est moi qui ai fait ça. Je les ai tous tué. Un par un. Pour boire tout leur sang. Une nausée me prend, suivi d'un vertige. Je m'adosse à l'arbre le plus proche. J'ai envie de vomir. Mais en même temps je sens comme si c'était nécessaire. Comme si je devais faire ce que j'ai fait. Et même si je me sens horriblement mal. Même si mon monde s'écroule. Parce que maintenant c'est sur. Je suis un vampire. Ou alors une folle. Dégénérée. Mais j'ai comme ce sentiment au fond de moi qui me dit ' si tu es un vampire '. Comme si au fond de moi depuis ce matin je savais que j'étais un vampire.  J'aurais pu tuer ces gens dans la rue. J'avais envie de les tuer. J'avais besoin de les tuer. Je dois rentrer chez moi. Tout de suite. Après une rapide analyse de mes vêtements je réalise que je ne peux pas débarquer chez moi du sang sur mes vêtements et annoncer d'un ton léger a mes parents 'ah oui au faite je suis un vampire, voilà a plus'. Je décide de me diriger vers le lycée, enfin plutôt vers la petite rivière qui le borde. Mon jogging est foncé donc les quelques tracent de sang ne sont pas des plus visible, mais mon haut a besoin d'être laver au plus vite. Je cours rejoindre la petite rivière et réalise que je me suis bien enfoncé dans la forêt. J'arrive je ne sais pas comment a trouver mon chemin jusqu'au lycée. Une foi s arriver je vérifie que je suis seule et enlève mon haut pour le mettre dans l'eau de la rivière, je frotte du mieux que je peu et essaye d'oublier que c'est le sang de triste animaux qui n'ont rien demandé et que j'ai tué sans pitié. Une fois le sang parti, du moins en grande partie je laisse mon haut sécher sous le peu de soleil qui éclaire la ville. J'attends environ trente minutes avec de le mettre a nouveau, bien qu'il soit encore humide je ne supporte plus de rester dans cette forêt. Je dois absolument rentrer chez moi.

Une vingtaine de minutes plus tard je suis chez moi allongé sur mon lit. J'ai désespérément besoin d'en parler a quelqu'un mais je ne peux pas. Je ne peux pas en parler a mes parents, je ne veux pas les effrayer et encore finir dans un centre psychiatrique ou qu'on même des expériences étrange sur moi. Je ne peux pas en parler à Lexis, elle serait terrorisée et je ne veux pas perdre une amie a cause de ça. A cause de quelque chose que je ne peux pas expliquer. A cause de quelque chose que je ne comprends pas. Je ne peux surtout pas lui faire du mal. Je sais qu'après avoir été terroriser elle voudra désespérément m'aider. Et si pour m'aider je dois la blesser je ne me pardonnerai jamais. La seule a qui je peux encore m'adresser c'est ma grand-mère. La folle du village comme aime l'appeler les gens ici. Elle racontait toujours des histoires aux enfants, des histoires surnaturelles auxquelles on adorait croire quand on était petit. Mais qui ne plaisait pas beaucoup aux parents. Ma grand-mère se perdait parfois un peu trop dans ces délires surnaturels, pourtant j'ai toujours rêvé de croire que ces histoires étaient réelles. Et même si je ne compte pas lui annoncer que je pense être un vampire. Non que je suis sur d'être un vampire. Je peux toujours lui raconter une histoire d'une jeune fille perdue qui se retrouve du jour au lendemain à dévorer des animaux.

Voir ma grand-mère est la meilleure chose à faire. Si y'en a bien une qui si connais en surnaturelle c'est elle. Et je ne sais pas encore comment mais je suis persuadé qu'elle pourra m'aider.

Je me dépêche d'enfiler une robe d'été confortable, bien que le soleil ne soit pas au rendez-vous il fait tout de même assez chaud dehors. J'entends soudain mes parents m'appeler, je me dépêche de les rejoindre en bas.

- Ruby, ça fait longtemps que tu n'as pas vu ta grand-mère ton père et moi pensons que tu pourrais aller déjeuner avec elle à midi, m'annonce ma mère.