HEY! Je suis un vampire

Chapitre 4

- Je aussi te raconter une histoire. Une histoire que je t'ai déjà racontée. Une histoire qui m'a value le titre de 'vielle folle'. Une histoire que tu as peut-être oubliée. Mais une histoire qui après rendrons tes questions plus simple.

J'acquisse et attends qu'elle continue.

- Il était une fois une jeune fille dans les années 60. Commençons par parler un peu d'elle, elle venait d'avoir 22 ans, et était en pleine forme. Elle venait tous juste de se marier. Son mari était de 3 ans son ainé, ils se connaissaient depuis leur plus jeune âge et se fréquentait depuis bientôt 4 ans. Il faisait le métier qui lui plaisait, et il gagnait bien sa vie avec ça. Les jeunes mariés venaient d'emménager dans leur nouvel appartement. Celui qu'il venait d'acheter, pour eux, pour leur futur, et surtout pour l'enfant qui maintenant habitait dans le ventre de la jeune mariée. Ils allaient être une vraie famille, eux deux et leur bébé. Ils étaient heureux. Heureux comme jamais personne ne l'avait été. Leur vie était simplement parfaite. Tous allaient pour le mieux. Tout allait pour le mieux jusqu'à ce moment. Ce terrible moment.

Elle s'arrête une seconde. Je vois ses yeux se remplirent de larmes. Elle essuie rapidement les quelques larmes qui s'échappe et retourne à son histoire.

- Un chauffeur ivre, une rue déserte, un frein défaillant. Tous y était. Le monde se retournait contre lui et il ne pouvait rien faire. Son mari mourut. Un tragique accident. Il détruisit la jeune fille. Son mon s'écroula. Elle n'avait plus de raison de vivre. Elle se noyait dans le chagrin. Elle tenta du mieux qu'elle pu de survivre. Mais elle devait partir. Partir de la capitale. Partir de Paris. En quelques semaines elle avait vendue son appartement, la voiture de son amant et s'était échappé dans une petite ville à quelques kilomètres de Paris. Une fois sur place elle tenta d'oublier son passé. D'oublier sa ville. D'oublier ses amis. D'oublier sa famille. D'oublier tous se qu'elle avait subitement quitter. Tous se qu'elle avait abandonné sans prévenir personne. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas rester dans une ville où chaque coin de rue lui rappelle son amour perdu. Ou chaque passant prenant les traits du père de son enfants. Ou chaque restaurant lui font pensée a tous ses rendez-vous qu'elle n'aura plus avec son défunt mari. Dans cette petite ville elle pouvait se reconstruire. Elle pouvait oublier tous se qu'elle avait abandonné. Elle pouvait espérer donner à son enfant une vie où elle ne passerait pas ses journée à se morfondre comme elle était sûre de le faire à Paris. Rapidement la jeune fille trouva un travail chez un fleuriste, elle en apprit plus sur ces plantes qui l'entourent. Et peu à peu son petit appartement se transformait en vrai jardin. Chaque fleure signifiait quelque chose, et parfois le soir quand la mélancolie lui revenait elle s'imaginait près de son mari à lui expliquer la signification de toute ses merveilles. Il aurait été heureux. Ils auraient été heureux. Son ventre grossissait lentement, mais doucement elle sentait la vie s'y développer. Elle pleurait parfois le soir en imaginant son enfant père. Mais cet enfant était tout pour elle. Il était le dernier souvenir de son mari parti trop tôt. Au fils des semaines dans sa nouvelle ville elle commença a ne plus trop souffrir. Elle ne pleurait plus tout les soirs son mari. Un jour, sur un coup de tête, elle décida de sortir. De se promener. Elle mit une magnifique robe a fleure, celle qu'elle avait acheter avec son premier salaire. Elle prit son livre favori et se dirigea vers le parc. Pendant de longue heures elle alternait marche et littérature dans le parc rempli de verdure. Lorsqu'elle rentra chez elle, elle se sentie libéré. Comme si toute cette pression, toute cette tristesse, tous ses malheurs c'était envolé. Comme si tous allait finalement bien. Et dès lors se fut sa routine du dimanche. Un dimanche de printemps alors qu'elle avait déjà l'habitude de finir ici, un homme l'interpella. Elle leva la tête de son livre et il commença à lui faire la conversation. D'abord surprise la jeune ne répondit pas puis, après quelques secondes, continua la conversation avec l'homme. Il devait avoir une trentaine d'année, son visage était doux et il se montrait très gentil avec la jeune fille. La dimanche suivant ils se retrouvèrent à nouveau dans le parc pour discuter, celui d'après également et le prochain aussi. Finalement l'homme se lança et proposa un dîner à la jeune fille. Celle-ci n'était pas prête à recommencer quelque chose et surtout ne ressentait pas les mêmes sentiments que l'homme. Il la rassura en lui disant que ce n'était qu'un dîner entre amis et naïvement elle accepta. La mardi et se rendit au restaurant où il avait rendez-vous. Il l'accueillit gentiment et ils passèrent une agréable soirée. L'homme lui proposa de la ramener et comme il se faisait tard elle accepta. Arriver chez elle, elle lui proposa a boire et il accepta. Cependant tout changea lorsque la porte se ferma. Il se jeta sur elle, il commença à l'embrasser de force, elle se débattait de toutes ses forces en vain. A un moment il s'arrêta, il la regarda et sortit ses crocs. Elle hurla. Il enfonça ses crocs dans le coup de la jeune fille puis il la regarda de ses yeux d'un bleu pâle horrifiant. Il jeta la fille sur le canapé et se dirigea vers la cuisine. Il pris un couteau et s'approcha de la fille. Elle se mit a pleurer, a hurler, mais elle ne pouvait plus bouger. Il s'approcha lentement. Il pris le couteau et s'entailla la main, et juste avant que sa plait de se referme il fit couler son sang dans la bouche de la jeune fille. Puis d'un coup lorsque le sang du vampire fut accepter par le corps de la jeune fille elle en voulu plus. Elle en avait besoin de plus. D'une force qu'elle ne se connaissait pas elle attaqua le vampire. Elle le plaqua aux sols. Et dans ses yeux se lisait une expression qu'elle n'oubliera jamais. De l'étonnement, « tu ne... tu ne devais pas te transformer si vite... tu... tu n'es pas comme les autres » furent les dernières paroles qu'il prononça avant que la novice le vide entièrement de son sang.