Chapitre 5

32 3 0
                                    

Mon réveil sonne pour la première fois depuis deux mois. J'ouvre difficilement les yeux, j'espère pendant une seconde que tout ce qui c'est passé hier n'était qu'un mauvais rêve mais ma faim et mes canines me rappel rapidement que tout cela est bien réel. Le soleil comme doucement à se lever, mes rideaux sont grand ouverts et le soleil levant caresse mon visage. Je crois que je n'ai jamais autant appréciée le soleil de septembre, il est si agréable, si doux, si relaxant. J'ai eu tellement peur hier. Tellement peur quand j'ai appris qui j'étais, ce que j'étais. J'ai eu si peur de ne plus jamais être capable de le voir, de le sentir. J'aime le soleil.

Difficilement je sors de mon lit, je descends les escaliers en oubliant totalement qu'hier encore j'en voulais à mes parents. Ils sont tout les deux surpris de me voir, mais je ni fait pas vraiment attention. Je me dirige vers le frigo prends le lait, je vais ensuite chercher mes délicieuses céréales aux chocolats et m'installe à table. Je mange tranquillement et comme à mon habitude le matin, je mange en silence. Une fois rassasiée je débarrasse mes affaires. Avant de remonter dans ma chambre j'embrasse mes parents et les sers dans mes bras comme je le fais tous les jours.

- Ruby, m'interpelle mon père d'un ton bien plus doux qu'il en a l'habitude.

- Oui ? Je lui réponds encore à moitié endormie.

- Ta grand-mère t'a laissé une bouteille de 'jus de raisin', tu dois en boire au moins deux fois par jour, m'informe t'il avec une prudence que je ne lui connaissais pas, comme s'il avait peur que d'une seconde à l'autre j'explose.

- Sérieusement ?! Bon au moins je ne devrais pas en boire au lycée, j'ajoute pour me rassurer. Elle a mit où la bouteille ? Demandai-je cette fois-ci d'un ton plus calme.

Il m'indique le frigo et je sors la bouteille. Je me sens étrange, je suis consciente et en même temps si spectatrice de moi même. Je bois la bouteille de 50 centilitres et plusieurs fois. Le goût n'est pas très bon, mais est acceptable.

Je monte enfin dans ma chambre pour me préparer. Mes parents n'ont rien demandé par rapport à mon comportement, ils n'ont fait aucune remarque, et j'apprécie. Je n'ai pas spécialement envie de reparler de tout ça. Je veux juste faire comme si rien ne c'était produit. Comme si je n'étais qu'une lycéenne prête à faire ça rentré. Je prends la tenue que j'ai choisie depuis plusieurs jours avec Lexis, mais qui au final est très simple. J'enfile un simple jeans noir taille haute accompagné d'un débardeur blanc d'une simplicité magnifique. Pour accompagner cet ensemble j'enfile mon habituelle veste au motif camouflage, j'adore cette veste, je pourrais passer ma vie à la porter. Pour maquillage je mets simplement du mascara, car c'est l'une des seules choses que je sais mettre correctement. On sonne à la porte et je devine immédiatement que c'est Lexis qui est là, ses parents ont proposés de nous amener pour la rentrée. J'attrape mon sac à dos, dévale les escaliers et enfile mes indémodable Nike noir. J'ouvre la porte à Lexis, lui cri de m'attendre deux minutes et cours embrassé mes parents. Ils ont compris je crois, que je veux faire comme si rien n'était arrivé. Je les embrasse fort et les sers dans mes bras. Dans leurs étreintes je ressens tout l'amour qu'ils ont pour moi, je ressens a quelle point ça leurs a fait mal hier que je les ignore. Ce soir on en parlera. C'est inévitable il y aura la discussion. Mais pour l'instant se sont juste des parents qui embrassent leur fille le jour de la rentrée. Je cours vers la porte d'entrée où Lexis s'impatiente, elle fait un signe de mains à mes parents et je leur cris que je les aime avant de fermer la porte.

- Alors prête pour la rentrée, me demande Florence, la maman de Lexis, quand j'entre dans la voiture.

- Comme jamais, lui répondis je enjouée.

Durant tout le trajet jusqu'au lycée on parle toute les quatre, Lexis, moi et ses deux mamans. Arrivé au lycée Lexis et moi embrassons ses parents et nous nous dirigeons vers le lycée.

HEY! Je suis un vampire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant