Un amour presque impossible

Mauvais timing

Il ne me reste plus beaucoup de temps avant d'enfin retirer mon plâtre. Ce qui est une bonne nouvelle, car j'en ai vraiment marre de dépendre des autres pour tout. Heureusement que je peux toujours jouer de la guitare, sans ça je crois bien que j'aurais perdu la tête.

Depuis ma visite chez Marinette, ses parents m'ont proposé de revenir, voir même de venir passer le weekend chez eux. Mais monter les escaliers de leur maison est une tache trop épuisante pour l'instant. Alors nous nous sommes mis d'accord pour que je vienne le premier weekend après le retrait de ce maudit plâtre. Depuis quelques semaines, Marinette vient dormir à la maison tous les weekends. Notre relation évolue vite et il m'est difficile de cacher le désire que j'ai pour elle. Mais je n'oublie pas qu'elle n'a que 15 ans et seulement depuis quelques jours. Nos deux ans d'écart ne sont pas un problème pour le reste, mais à ce niveau-là, c'est une autre histoire. Parfois nos baisers deviennent si intenses, que je pourrais lui sauter dessus. Et même si je ne pense pas qu'elle ne le veut pas du tout, je me rends bien compte qu'il lui faut encore un peu de temps pour être prête.

Aujourd'hui, il y a eu une alerte akuma, quelques minutes avant que Marinette et moi ne nous retrouvions. J'étais évidement un eu dessus de ne pas la voir, mais je suis fière de me dire que c'est ma copine qui sauve la ville.

Alors que je m'étais installer dan sma chambre pour jouer un peu de musique, j'entend un bruit sur ma fenêtre. Lorsque je m'en approche, je reconnais l'héroine de Paris, qui se tient derrière. Je lui ouvre et la regarde avec un air interrogatif, que fait elle là ?

Marinette : "Je m'en voulais de t'avoir laisser tomber cette après-midi, alors j'ai voulu me rattraper en passant te voir. Mais je n'ai pas beaucoup de temps, car je vais me détransformer. "

Luka : "Je suis heureux de te voir, mais tu n'as pas peur d'être vue ? "

Marinette : " Vu l'angle ou nous sommes, le seul moyen de nous voir, ce serait de le chercher, or j'ai fait attention avant de venir. "

Luka : "Alors dans ce cas..."

Je me penche par la lucarne et l'embrasse. Ce baiser est aussi magique que tous ceux que nous avons partagé jusqu'à maintenant et il se prolonge bien plus que de raison. Après son départ il me faudra une bonne douche froide !!!

Le lendemain, je me dirigeais vers le lycée, lorsque je sens une main attraper mon t-shirt et me faire décoller. Je ne vois pas qui est derrière moi, mais je refuse de paniquer pour l'instant. Alors je m'accroche à mes béquilles et attends de voir où on m'emmène. Très vite, on me dépose sur un toit et j'entend que mon kidnappeur s'est poser quelques mètres derrières moi, ce qui m'oblige à me retourner. Je le reconnais instantanément et ne peux pas cacher me surprise, ce qui semble l'amuser...

Chat Noir : " J'imagine que tu sais pourquoi nous sommes là ? "

Luka : " Qu'est ce qui se passe Chat Noir ? "

Chat Noir : " Ne joue pas à ça avec moi Couffaine, je pensais que tu étais un gars bien... Mais de toute évidence je me suis trompé..."

Luka : " Mais de quoi tu parles ? Tu as perdu la tête ? "

Chat Noir : " Je t'ai vu hier avec Ladybug, comment peux-tu faire ça à Marinette ? "

Son amusement se transforme instantanément en haine et je crois même percevoir un peut de jalousie. Voyant que je ne lui réponds pas, il se met à avancer vers moi. Je me sens pris au piège, ce n'est pas la peine de nier, mais je ne peux pas lui expliquer pourquoi sa réaction n'a pas de sens. Je ne vois qu'une solution, entrer dans le personnage, agir comme si j'étais le garçon qu'il semble croire que je suis, celui qui trompe sa copine avec Ladybug...

Luka : "Et alors ? Je ne vois pas en quoi ça te regarde... Tu ne serais quand même pas jaloux chaton ? "

Ma prestation doit être crédible, car sa fureur grandis encore d'avantage.

Chat Noir : " Tu fais le malin pour l'instant, mais je t'assure que si tu recommences à jouer avec elles, tu auras à faire à moi. Ces deux filles sont formidables et aucune d'elle ne mérite se que tu leur fais vivre ! "

A ces mots, il me reprit pour me déposer dans la rue, avec moins de douceur que la première fois et me laisse là. Je ne sais pas quoi penser de ce qui vient de se passer, mais une chose est sûre, ça ne va pas plaire à Marinette.