i. Le Gamin qui Saignait

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CHAPITRE UN


LE GAMIN QUI SAIGNAIT
( castle byers — kyle dixon & michael stein )

LE GAMIN QUI SAIGNAIT( castle byers — kyle dixon & michael stein )

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LORSQUE LA NUIT TOMBAIT sur Stein Town, plus rien ou presque n'était visible

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LORSQUE LA NUIT TOMBAIT sur Stein Town, plus rien ou presque n'était visible. Il y faisait très sombre dû à la forêt qui entourait presque complètement les alentours et qui dominait quasiment tout ce qui pouvait s'y trouver. Et pour ne pas arranger les choses, les lampadaire que la commune était censée fournir ainsi qu'entretenir n'étaient plus que l'ombre de ce qu'ils avaient autrefois été. Les routes étaient sinueuses et n'avaient plus été refaite depuis une bonne dizaine d'année, ce qui avait le don d'agacer les habitants de cette petite bourgade du Maine.

On entendait beaucoup de choses sur cette ville dans le reste de l'État. On disait de Stein que c'était un endroit paisible pour y habiter en famille, où il y faisait bon vivre en plus d'être bien situé, non loin de Bangor. Que le soleil n'y était presque jamais présent et que le ciel gris et maussade dominait les kilomètres carrés qui la représentaient. On en disait surtout que les élus municipaux étaient des imbéciles, mais ne l'étaient-ils pas aussi dans les autres villes ?

Oui, on entendait beaucoup de choses.

Mais jamais les habitants de cette ville n'auraient osé dire qu'elle était dangereuse.

Comme le disait le Shérif lui-même, les seules choses qui mourraient à Stein, c'étaient les mouches et les petits vieux en fin de vie.

Le fait est que les gens dangereux n'étaient jamais vraiment reconnaissables parmi la populace digne et sans histoire. Ils pouvaient se faufiler partout sans qu'on ne puisse les démasquer. Ils arrivaient à se faire passer pour des personnes qu'ils n'étaient pas et qui semblaient inoffensives.

Dans les petites villes telles que Stein, c'était souvent les personnes qui en avaient le moins l'air qui étaient les vrais dangers. Les stéréotypes à leurs égards étaient si clichés que la vue d'un petit garçon aux joues baignées de larmes n'aurait jamais pu faire naître l'idée du danger dans l'esprit de quelqu'un.

les morts ne parlent pasWhere stories live. Discover now