Aujourd'hui sera encore une magnifique journée en Endymion ! Le soleil brillera à longueur de journée, et pour fêter la seizième édition du marché international de notre capitale, la Grand-Place sera décorée de mille banderoles, ainsi que remplie d'innombrables stands proposant chacun leurs produits les plus atypiques ! Ne manquez point cet événement exclusif, et surtout, soyez heureux, car le bonheur est l'essence même de notre existence !
Aphrodite essuya rapidement ses yeux. Le bruit généré par le poste radio l'avait si brusquement réveillé, qu'il sentait encore son corps engourdi le supplier de se rendormir. Seulement, comment faire, lorsque qu'un boucan pareil venait éveiller vos sensibles oreilles ? Aphrodite soupira : peut-être était-il tout simplement temps pour lui de se lever.
Ainsi il se redressa, avant d'attraper promptement ses vêtements. Une fois qu'il fut habillé, il sortit de sa chambre, et rejoignit la salle à manger dans laquelle son père déjeunait, un journal entre ses mains. Bien sûr, l'allure élégante du politicien contrastait beaucoup avec les cheveux ébouriffés du jeune Aphrodite, qui n'avait pas même pris le temps de convenablement se préparer :
« Papaaa... ainsi communiqua-t-il sa complainte. Tu mets le son trop fort... »
Gustave sursauta, lorsqu'il remarqua enfin la présence de son fils dans la pièce. Se hâtant alors de baisser le son, il sourit, et s'exclama :
« Tiens, bonjour Aphrodite ! Tu as bien dormi ?
- Mhm, j'ai bien dormi... Vraiment bien... »Gustave tendit à son fils une tasse de café, que ce dernier refusa presque aussitôt, à sa grande surprise :
« Je ne compte pas déjeuner, papa... Je vais aller me préparer, et sortir un coup.
- Oh... Tu n'as pas faim ?
- Non, pas vraiment. Mais, promis, je trouverai sûrement quelque chose en ville si besoin. »
Le politicien rit légèrement, avant de se lever. Déposant son journal sur la table, il s'approcha alors de son fils, avant de tapoter amicalement sa tête :
« Tu as entendu ? Le marché international fête son seizième anniversaire ! Il ne faudrait pas manquer ça, tu ne penses pas ? »
Aphrodite sourit. C'était précisément à cela qu'il songeait, depuis que cette fichue radio l'avait ôté de son sommeil profond. Décidément, son père lui était encore plutôt inconnu, même si ses tapotements devenaient pour Aphrodite de plus en plus prévisibles. Comme si ses cheveux n'étaient déjà pas assez ébouriffés...
C'est ainsi que le jeune homme, qui avait finalement pris le temps de se coiffer convenablement, mais aussi de maquiller son harmonieux visage, quitta sa demeure avant de marcher dans les rues agitées de la ville. Lui-même ignorait pourquoi il n'avait pas faim en cette matinée de repos, mais ce qu'il savait, c'était qu'il ressentait une soudaine envie de se promener en Endymion. Aphrodite était coutumier des lubies qui le poussaient parfois à faire des choses bien singulières, mais cela n'entravait en rien son bonheur immuable, car la force de sa joie était avant tout alimentée par sa liberté.
Marcher en Endymion savait toujours combler son coeur de satisfaction, tandis qu'il observait attentivement chacune des bâtisses qui s'offraient à lui. La capitale, dont l'immensité n'était plus à démontrer, était tout particulièrement élégante, et ne présentait aucun défaut d'architecture. Après tout, l'utopie se devait de ne présenter que de fabuleux décors, décors qui ravissaient les pupilles de quiconque pénétrait en elle... Une légende disait même que tous ceux qui avaient visité Endymion une fois dans leur vie ne pouvait que se résigner à y rester pour l'éternité, tant les émotions positives y régnaient en maître, et tant l'on s'y sentait bien...
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Le masque rouge - AU Saint Seiya
FanfictionEndymion, capitale d'on ne sait quel pays, d'on ne sait quelle époque. Dans cette ville utopique où règne un bonheur indicible, tous ont oublié les sentiments négatifs, et c'est un lieu où l'on ne peut être malheureux, sous peine d'être traité comme...