22:22.

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Quelques jours seulement et déjà le manque qui s'installe,

Deux nuits sur trois à rêver d'elle, à croire que mon subconscient a l'envie de me faire du mal,

Partagée entre ne rien envoyer ou écouter mon cœur battant,

J'attends.

Un vendredi soir à relire ses textes,

Prête à les utiliser pour revenir comme un prétexte,

À croire qu'elle use de ces derniers pour savoir si je vais revenir, comme un test,

J'aimerai pouvoir dire que de me blesser et de me laisser, je la déteste,

Mais la vérité étant que je pourrais mourir pour elle, je t'en prie, reste.

J'espère égoïstement que jamais personne n'arrivera à toucher ton cœur avec des mots, l'impacter tout court, comme je le fais moi.

Des larmes qui roulent depuis cinq jours sur mes joues,

Fatiguée et impactée par ce petit jeu blessant auquel l'on joue,

Pardonne-moi d'un peu trop t'aimer, je l'avoue.

Les paroles de sa maman qu'elle a probablement oublié qui en moi se répète,

Le son de sa douce voix qui résonne me rappelant à quel point mon amour pour elle est réel,

Et son visage qui ne fait que de me hanter et pas seulement dans un coin de ma tête,

Ce soir je souhaiterai que tu prennes ma main pour qu'ensemble on puisse affronter les tempêtes.

Bien vite apparaît ensuite le sentiment que tu as honte de moi, celui-ci ne se décolle plus de ma peau,

Que ce soit en changeant mon nom, ne répondant plus à mes mots doux au téléphone, refusant de faire juste à deux des photos,

Je trouvais pourtant notre petit univers si beau,

Encore aujourd'hui je me demande si ce n'était qu'une impression et autrement pourquoi ne l'ai-je pas remarqué plus tôt.

Ça m'a fait si mal. Et peut-être que je ne connaîtrai même jamais la vérité.
Mon cœur en saigne encore.

Le souvenir d'une main que j'attrape tantôt dans la rue, serrant fort les uns contre les autres nos doigts nus,

Puis sur un canapé devant les adultes entre nos deux corps sans être vu,

Dans la voiture, m'en fichant et n'ayant aucune retenue,

Puis les magasins, m'affichant fièrement devant les inconnus,

Car je me fiche de ce que l'on peut penser de nous, à mes yeux tu es l'élue.

Un samedi soir un peu trop arrosé,

De mauvaises choses qui tournent et qui me sont proposées,

Je tire dessus comme pour combler le fossé que tu as laissé,

Et pourtant même avec tout ça, je n'arrive pas à te chasser de mes pensées.

Le brouillard tout autour de moi,

L'alcool coule à flot, je n'ai jamais eu autant froid,

Je te cherche partout sous la lumière de la pleine lune mais tu n'es pas là,

Je ne comprends toujours pas pourquoi même dans un tel état, j'entends ton nom résonner dans chacun de mes pas, comment se fait-il que tu ne me quittes pas.

Ce que je ressens pour toi remontant au fur et à mesure des conversations,

La sensation de retrouver l'un de mes vieux démons dont je ne veux à présent plus me débarrasser, tu redeviens ma délicieuse addiction.

Je n'arrive désormais plus à contrôler mes sentiments,

J'avais oublié à quel point je suis bien avec toi et qu'il fait bon vivre à tes côtés, exactement comme au bon vieux temps.

Une peluche rose offerte dans le creux des mes bras,

Lui donnant tout mon amour tandis que celle-ci depuis mercredi soir dort contre moi,

J'aimerai tellement et donnerai tout pour qu'il s'agisse en réalité de toi.

Je t'aimerai toute ma vie, promis.

"Je t'aime pour toujours."

Merci de m'avoir fait découvrir et ces derniers jours à nouveau re-découvrir ce qu'est le seul et véritable amour.

ℂomèteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant