Il marche dans la rue en regardant les gens,
Presque hypnotisé par tout ce monde l'entourant.
Il fait son petit bonhomme de chemin,
Sans personne pour lui tenir la main.Et, malgré son air chaleureux,
Il est pourtant loin d'être heureux.
La réalité est qu'il ne veut personne pour l'aider à l'être,
Ne souhaitant entraîner quiconque dans son propre mal-être.Alors il se contente d'observer ces inconnus autour de lui,
Déambulant sous la pluie.
Trempé, c'est ce qu'il était,
Se sentant tellement vide qu'il avait l'impression de sentir son corps qui flottait.Parce que cette jolie déesse venait de lui crever le cœur,
Mais il est encore incapable de réaliser que ce n'était peut-être simplement pas leur heure,
Car pour lui, elle est la seule et l'unique,
Restant pour toujours dans un coin de sa tête, son amante édénique.Probablement qu'ils étaient trop jeunes pour savoir s'aimer correctement,
Pensant qu'ils resteraient ensemble pour l'éternité, naïvement,
Mais la réalité l'a rattrapé un peu trop rapidement,
Le mettant à terre sous le passage du vent, brusquement.Il marche ainsi avec le peu de sa force le reste du chemin,
Comme il s'accroche à leur destin,
Le cœur lourd tout comme ses pas,
Comprenant qu'il était arrivé au plus bas.Alors il contemple la pluie devant chez lui, qui pleure à ses côtés leur fin,
Sachant qu'il ne l'oubliera pas, même avec quelques verres de vin,
Que durant un long temps, ses larmes mourront sur son coussin,
Même si elle, continuera néanmoins à vivre sous sa plume d'écrivain.Et désormais, même des mois après, elle est dans tous ses dessins,
Elle est le visage qui se forme derrière ses paupières lorsqu'il les ferment et que ses yeux l'irritent,
Gardant l'espoir au fond de lui, qu'ils auront dans un avenir proche et certain, un jour ce qu'ils méritent,
Une belle histoire même chacun dans leur coin, le retour du béguin et de nouveaux desseins.
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ℂomète
PoetryParce que l'on dit qu'écrire peut nous guérir. Parfois, notre propre pensée peut prendre le dessus et nous ne nous arrêtons plus.