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Nuit noire qui se dépose sur mes draps pourpres
je ne regarde plus le ciel, je ne sais plus
où est la terre, je tends ma main froide et nue
je voudrais partir peut-être, ou bien revenir?

Cela ne change rien, rien ne change jamais

Les regards se quittent, les visages se brouillent,
comme le mirage d'un éternel parfait,
ton corps à demi-nu suffirait au monde,
à mon monde, à supporter cet infini, souille!
souille mes lèvres, ils nous précipitent, stupides,
et bientôt, quand on sautera de la montagne,
maudits de cet univers, salis de nos crimes,
je te dirais pour la première fois :

je t'aime

CORPusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant