Chapitre 3

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Ce chapitre est un lemon, du début à la fin. Si vous ne désirez pas lire de lemon, je vous conseille de passer ce chapitre ! Excusez-moi pour ceux qui sont dans ce cas. Pour les autres, je vous souhaite une belle lecture ! :D







Mon amour,

Je suis en chemin. Dans quelques heures, nous serons réunis. Enfin. Tu n'as pas idée combien le temps se fait de plus en plus long et combien mon excitation croît au fil des secondes qui passent. Je ne peux résister à ton attraction qui m'attire tant. Heureux la distance entre nous qui s'amoindrit actuellement, sinon j'en mourrais de manière définitive. Après ces années d'amour lointain, nous allons enfin nous retrouver.

Qu'il me tarde de t'étreindre, de t'embrasser, de te coucher sur le somptueux lit de satin du serpent, regardant du coin de l'œil sa mue.

Qu'il me tarde de glisser mes mains sur ton corps, de poser mes lèvres sur les tiennes et de laisser ma langue rejoindre sa jumelle.

Mes mains caresseront chaque partie de ton visage, de ton torse, de tes jambes, ils n'en oublieront aucune. Je sais à quel point ton corps est sensible et apprécie ces douceurs, je me réjouirai de te voir te cambrer sous la peau froide de mes doigts. Ton enveloppe charnelle bouillonnera et tout en retenant légèrement le poids de mon corps, je bougerai sur toi comme la mer. Les inondations de plaisirs provoquées par mes vagues détruiront les fondements de notre réalité, t'emmenant dans un monde imaginaire. Ton souffle chaud et humide dans mon oreille, ainsi que tes cris, massacreront le silence de la nuit. Nous partirons ensemble rejoindre le royaume des ombres, cédant à ce sublime péché qu'on appelle l'amour. Nos vêtements tomberont rapidement sur le sol à la manière dont on abat des murailles pour se frayer un chemin. Ma langue quittera la tienne pour s'écouler sur chacun de tes muscles, sur chaque partie de ton torse, jusqu'à atteindre ton bas-ventre. Imagine un instant toutes les choses que je te ferais pendant que tu me regarderas, tes mains sur le sommet de ma tête, me poussant à intensifier les va-et-vient de ma bouche sur ta virilité.

Alors, je deviendrai fou, si tu aimes, j'aimerai.

Alors partage ton plaisir, de tes mots, de tes cris, je saurai.

Je ne franchirai pas le point de non-retour à cet instant. Pourquoi écourter un tel moment de bonheur alors même que nous ne nous serons pas unis ? Je te procurerai un plaisir pur et immaculé en passant ma langue sur ton intimité. Je ne m'arrêterai pas avant de te sentir venir, et lorsque cet instant arrivera, je cesserai. Ma langue fera le chemin inverse sur ton torse, en prenant soin de s'arrêter sur les zones les plus érogènes de ta peau et remontera jusqu'à tes lèvres. Tu mourras d'envie que je te prenne, immédiatement, porté par une excitation mortelle. Et je mourrai d'envie de te prendre à côté de ce corps sans vie. Le désir devenant trop intense, je te retournerai avec force et prendrai le temps d'observer ce corps si alléchant. Je plongerai mes lèvres dans ton cou et ne pourrai m'empêcher de te mordre afin de poser ma marque sur toi. Je collerai mon torse contre ton dos et mon sexe effleurera tes douces fesses. Comment nos si petits corps supporteront tant de désir ? Tant d'amours ? Nous nous le demanderons à chaque instant. Entendre tes agréables plaintes sous mes morsures manquera probablement de me faire venir, mais je me montrerai implacable pour ton plus grand plaisir. Il me faudra d'abord encore m'occuper de toi : je mordillerai ton cou, Dieu seul sait combien tu aimes être mien, et glisserai mes lèvres sur ta colonne vertébrale jusqu'au bas de ton dos. Quelle envie j'aurai de goûter à tes parties charnues et de te préparer à ma venue. Je t'imagine déjà te plier sous les coups de langue, me suppliant de continuer encore un peu plus. Il sera alors temps, je ne serai pas capable de supporter une seconde de plus séparé de toi.

Te souviens-tu du mythe de l'androgyne à p'opos de l'amour ? À l'origine, ces êtres étaient surpuissants, ils étaient dotés de quatre bras et quatre jambes, ils furent séparés par Zeus qui craignait leur puissance. Ces androgynes sont à l'origine de l'humanité telle que nous la connaissons. L'amour et l'acte d'amour ne sont alors que des tentatives pour ne faire qu'un à nouveau avec sa moitié qui lui eut été arraché.

Nous étions un de ces androgynes, et à cet instant, nous le redeviendrons. Je me fondrai délicatement en toi, prenant soin de te pas te faire souffrir. Ta peau frissonnera à la sensation de ma virilité et bientôt tu ressentiras le besoin de te mouvoir contre moi, intensifiant notre fusion. Je te laisserai débuter de profonds va-et-vient, au rythme de ton désir, sais-tu combien l'excitation est à son comble lorsque tu fais cela ? Mais je ne pourrai guère résister longtemps à l'envie de reprendre les rênes et de te prendre sauvagement, te regardant avec joie te cambrer sous de nombreux coups de reins. Je saisirai doucement tes cheveux blonds tout en continuant mes assauts et tu me supplieras d'approfondir notre échange, d'accélérer notre jeu bruyant. Si, par chance, tu venais à ressentir l'envie de changer de position, je me ferais un plaisir de m'allonger et de te laisser venir à califourchon sur moi. Il ne faudra alors que peu de temps avant que l'orgasme ne se profile à l'horizon pour nous deux.

Tu jouiras dans un cri de soulagement et je coulerai lentement en toi.

Qu'il me tarde de t'étreindre, de t'embrasser et vivre cette vie hédoniste avec toi.

Puissions-nous rester immortel,

Sasuke Uchiwa.

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