Je suis un garçon et je suis amoureux de lui.

Chapitre six "Désoler de t'avoir menti."

- Sophia !

- Oui ?

Sa sœur descend les escaliers et viens nous rejoindre dans le salon.

- Y'a quoi ? dit-elle en s'assoyant sur le canapé près de nous.

- Pour commencer, je suis désolé de t'avoir menti...

- Qu'est-ce qui se passe, Antoine ?

Il a pris ma main et les regardait. J'étais gêner. Je ne me sentais pas à ma place.

- Oh... Antoine...

- Tu m'as toujours dit que j'étais gay et je l'ai toujours nié. Je suis désolé de t'avoir menti...

- Tu ne sais pas comment je me sens mal, dit-elle en mettant sa main devant sa bouche. Depuis quand la tu remarquer... ?

- Un an et demi.

- Petit frère...

Antoine à baisser la tête et j'ai vu une larme coulée sur sa joue. J'ai serré sa main. Il m'a ensuite regardé et avec mon autre main, j'ai essuyer sa larme.

- J'ai aussi sorti avec quelqu'un à l'autre école.

- Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit ?

- Parce que j'avais peur, putain ! Tout me faisait peur. Je stressais à mort. J'avais l'impression que tout le monde savait que je sortais avec un gars sans même l'avoir dit.

- Il y a que moi et Samuel qui le sais ?

- Oui. Et je crois bien que pour le moment, c'est même trop...

- Je crois que non. Maman et papa doivent le savoir aussi.

Il a rigolé. Un rire faux. Vraiment trop faux.

- Maman, ça ne va pas lui faire quand chose, mais papa, il va me mettre à la porte. Il déteste les gens homosexuels et tu le sais.

- Malheureusement.

Je me sentais de trop dans cette conversation.

- Antoine, je crois que je vais vous laisser... Je vais y aller.

- Reste, s'il te plaît. C'est grâce à toi que je suis en train de lui dire en ce moment.

Il colle son dos à mon torse. Je me sentais bien. Je ne me suis jamais sentis aussi bien. Je l'aime. Oh, je l'aime. Plus que n'importe qui.

Sa sœur nous laissa, pour, soi-disant, aller faire un appel.

Antoine me regarda de nouveau. Dans les yeux. Cette fois-ci, c'est lui qui m'embrassa.

Le baiser dura plusieurs secondes.

Il était beaucoup mieux que celui qu'on avait échanger au parc.

- Je t'aime, Samuel, me dit-il entre deux baiser.

- Je t'aime aussi, je lui réponds.

Avez-vous déjà aimé quelqu'un à presque en mourir ? Moi c'était ça. Je l'aimais à en mourir. Il y a quelques semaines, je ne me serais jamais vue en train d'embrasser Antoine ou même n'importe quel garçon.

- J'espère que je ne vous dérange pas.

Je me suis dégager d'Antoine plutôt vite. Sa sœur m'avait fait peur.

- Ne vous inquiétez-vous pas, je vous laisse continuer.

Elle quitta la pièce et revint un peu après.

- En passant, vous êtes vraiment mignons.

Et quitta pour une deuxième fois.

Et c'était à mon tour de l'embrasser.

Et c'est ce que je fis.

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