Je suis un garçon et je suis amoureux de lui.

Chapitre neuf

Samuel p.d.v.

Je ne savais quoi dire. Mes parents l'avaient... juste trop bien pris. Je n'aurais jamais cru.

Ils ne sont pas homophobes, mais j'aurais pensé qu'ils auraient eu un peu de mal à accepter que je sois... comme ça ?

- M-merci..., bégaye Antoine.

- Samuel, je peux te parler s'il te plait ? me demande ma mère.

Je la suis jusque dans la cuisine.

- Mais... Tu n'es pas fâchée, déçu ou quelque chose ?

Elle me regarde et sourit.

- Pourquoi ? Depuis que tu es tout petit, ton père moi, avions des doutes.

- Depuis que je suis tout petit... ?

- Oui.

- Mais... je ne savais même pas que j'étais gay avant...

- C'est normal, ri-t-elle un peu. Tout le monde le réalise lorsque les hormones commencent à faire effets.

- Ah...

Je suis trop mal à l'aise...

- Tu sais, ce n'est pas un crime être homosexuel.

- Je sais, mais des fois j'ai l'impression que oui, que tout le monde va se moquer de moi.

- C'est normal. Il va toujours avoir au moins quelque personne qui vont rire de ce que tu es, mais c'est qu'ils ne savent pas comment tu te sens. Ce qui t'attire chez une personne du même sexe que toi.

- Je t'aime, maman.

- Moi aussi, je t'aime.

Elle me donne un câlin et retourne au salon.

- Je crois qu'on va vous laisser, dit mon père à Antoine et moi.

- D-d'accord, dis Antoine, super gêner.

Ils quittent du salon et vont au sous-sol.

- En fait, ça s'est bien passée, dis-je en riant et en m'approchant de lui.

- Oui.

- Tu étais trop gêner. Tu bégayais. C'était mignon.

- Arrête de rigoler !

- Je ne rigole pas, je dis seulement que tu étais mignon.

- Je crois plus que c'est toi qu'il l'est.

Je m'approche encore plus et l'embrasse. Ses lèvres sont douces.

- Je t'aime.

Il me répond doucement entre deux baiser.

- Pas plus que moi.

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